Les actifs financiers des Belges ont augmenté de près de 26 milliards au deuxième trimestre de 2021. Les particuliers ont investi massivement dans des parts de fonds d’investissement. Toutefois, le taux d’endettement des particuliers a augmenté pour atteindre 66,4 % du PIB à la fin de 2020.
Au cours du deuxième trimestre 2021, les actifs financiers nets des particuliers ont augmenté de 25,6 milliards pour atteindre 1181,6 milliards d’euros. C’est ce que révèle une étude récente de la Banque nationale de Belgique, à laquelle Investment Officer a pu avoir accès.
Cette augmentation peut être attribuée d’une part à l’investissement de 14,7 milliards d’euros en actifs financiers. Les participations dans des fonds d’investissement (+ 9,9 milliards d’euros) ont été particulièrement populaires. Par ailleurs, les particuliers ont également investi en dépôts à vue (+ 4,1 milliards d’euros), en dépôts d’épargne réglementée (+ 3,5 milliards d’euros) et, dans une moindre mesure, en actions cotées (+ 0,3 milliard d’euros).
Comme aux trimestres précédents, les investissements en titres de créance ont enregistré des ventes nettes (- 2,2 milliards d’euros). Les produits d’assurance ont également diminué (- 1,4 milliard d’euros). D’autre part, les actifs financiers ont également augmenté en raison d’effets de prix positifs des actifs financiers, notamment la hausse des cours boursiers au deuxième trimestre.
Fonds
Cela s’est traduit principalement par des parts de fonds de placement (+ EUR 6,6 milliards), des actions non cotées et autres participations (+ EUR 4,4 milliards) et des actions cotées (+ EUR 3,4 milliards). Enfin, les nouveaux engagements financiers des particuliers ont augmenté de 5,1 milliards d’euros pour atteindre un encours de 324,4 milliards d’euros au 30 juin 2021.
Hypothèques
Les prêts hypothécaires représentent la part la plus importante de cette augmentation (+3,8 milliards d’euros). Evolution du ratio d’endettement Dans le cadre de la procédure relative aux déséquilibres macroéconomiques, le ratio d’endettement consolidé du secteur privé fait partie d’une série d’indicateurs. Il correspond à la somme des dettes contractées par les sociétés non financières et les particuliers sous forme de prêts et de titres de créance, en pourcentage du PIB sur une base consolidée à la fin de l’année.
En 2020, le taux d’endettement du secteur privé en Belgique est passé de 187,4 à 194,4 % du PIB. Cela est dû en grande partie à la baisse du PIB en 2020 causée par la crise Covid-19. En termes nominaux, les dettes des sociétés non financières ont diminué de 4,4 %, principalement en raison d’une baisse des dettes envers les filiales étrangères.
En revanche, les dettes des particuliers ont augmenté de 3,8 % en termes nominaux. Cette augmentation est principalement due à la croissance des prêts hypothécaires. Depuis 2016, le taux d’endettement des particuliers en Belgique est supérieur à la moyenne de la zone euro.