Les spécialistes d’Indosuez Wealth Management soulignent la montée en puissance du private equity depuis l’an 2000, alors même que le nombre de sociétés cotées a été divisée par deux aux Etats-Unis durant les vingt dernières années.
Indosuez Wealth Management est un acteur spécialisé dans la gestion de fortune, dont l’histoire en Belgique remonte à plus de 100 ans. Au niveau international, les actifs sous gestion représentaient 118 milliards d’euros à la fin 2017, dont plus de 2 milliards d’euros sur le marché belge. Un des points forts du groupe est le positionnement sur le private equity, un domaine où les actifs dépassent 4 milliards d’euros, qui sont investis sur près de 200 fonds externes supervisés par plus de 80 gestionnaires de fonds triés sur le volet, afin de permettre une diversification la plus large possible des portefeuilles.
« Nous avons un track record de plus de 17 ans dans cette activité, sur laquelle nous nous présentons comme un acteur totalement indépendant, uniquement rémunéré par nos clients », souligne Baudouin de Marnix (CEO d’Indosuez Wealth Management Belgique). Le marché du private equity est en plein boom depuis l’an 2000, avec des actifs sous gestion qui ont explosé de 1.000 milliards de dollars à 6.000 milliards de dollars en 2016 ; et certaines études estiment que ce marché pourrait encore tripler d’ici 2025. Une évolution à mettre en parallèle avec la division par deux du nombre de sociétés cotées aux Etats-Unis depuis 20 ans ; et avec l’explosion de la gestion passive et les difficultés pour la gestion passive de dégager une surperformance systématique. « S’exposer sur cette classe d’actifs permet de retrouver des sources de performance sur le patrimoine ».
Sélection de gestionnaires
« Notre philosophie se base sur une sélection stricte des gestionnaires sur base de leur capacité à faire grimper les résultats des entreprises rachetées par le passé. Typiquement, chaque fonds aura la possibilité de racheter entre 10 et 15 entreprises, ce qui entraînera souvent un délai important (plusieurs années) entre le moment où nous engageons nos actifs, et le moment où celui-ci va trouver des opportunités attractives », souligne Olivier Carcy (Global Head of Private Equity).
Dès lors pour assurer un renouvellement harmonieux du portefeuille, CA Indosuez devra typiquement engager entre 500 et 600 millions d’euros par an, quelles que soient les circonstances de marché. « Nous ne croyons pas au market timing, et fondamentalement, la valeur d’acquisition ne représente qu’une partie relativement limitée de la performance d’un investissement en private equity. La majeure partie de la performance à moyen terme sera réalisée sur l’amélioration de la rentabilité qui sera réalisée au niveau des entreprises rachetées », indique encore Olviier Carcy.
Ceci ne veut toutefois pas dire que les gestionnaires d’Indosuez Wealth Management ne prêteront pas attention à la valorisation des actifs qui rentreront en portefeuille. « Nous pouvons réaliser des arbitrages selon les exercices, et nous diriger davantage vers des petites et moyennes sociétés lorsque la valorisation des grandes sociétés devient élevée, ce qui est souvent le cas lorsque les marchés boursiers sont eux-mêmes dans des phases de valorisation élevées », souligne pour sa part Mikael Vercauteren (Head of Private Equity Europe).
Marché secondaire
Une autre particularité de la stratégie proposée aux clients d’Indosuez Wealth Management vient de la possibilité d’investir sur le marché secondaire. « Vu notre taille, nous avons souvent l’opportunité de pouvoir racheter des positions d’institutionnels qui cherchent à sortir d’un fonds pour des raisons règlementaires. C’est une opportunité de pouvoir dégager beaucoup plus rapidement une performance financière plutôt que d’avoir à attendre que le gestionnaire sélectionné commence à investir les fonds que nous avons engagés », indique Baudouin de Marnix. Il sera également possible aux clients d’investir directement dans les sociétés aux côtés des fonds dans lesquels Indosuez Wealth Management est investi , pour les particuliers qui privilégient un investissement direct dans les sociétés.
Ces services restent toutefois uniquement accessibles à des clients dont la voilure financière est importante et à partir de laquelle il devient raisonnable d’investir entre 5 et 10% du patrimoine mobilier dans du private equity. « Et cette proportion aura tendance à augmenter avec la taille du patrimoine », indique encore Olivier Carcy.