Les familles belges sont devenues plus riches de plus de 22 milliards d’euros au premier trimestre de l’année, et les bonnes performances des marchés boursiers n’y sont pas pour rien.
C’est ce que révèlent les chiffres de la Banque nationale de Belgique.
Les actifs financiers des particuliers belges ont atteint 1 500,8 milliards d’euros au premier semestre 2023, en partie grâce aux plus-values sur les fonds d’investissement et les actions cotées.
Les particuliers ont investi tant dans les autres dépôts que les fonds d’investissement et les titres de créance. Ainsi, au premier semestre 2023, le patrimoine financier net des particuliers a connu une hausse de 22,2 milliards d’euros, passant à 1 157,7 milliards d’euros le 31 mars 2023.
Les actifs financiers des particuliers s’élevaient à 1 500,8 milliards d’euros à la fin du premier semestre 2023, soit une hausse de 23,5 milliards d’euros par rapport à la fin 2022. C’est essentiellement la reprise des marchés boursiers qui s’est fait ressentir. Des cours boursiers plus élevés ont en effet eu des effets positifs sur les prix dans les participations des particuliers aux fonds d’investissement (+ 8,3 milliards d›€) et les actions cotées en Bourse (+ 4,4 milliards d›€).
Assurances
La valeur des produits d’assurance a elle aussi augmenté au premier semestre 2023 (+ 4,9 milliards d›€). Les particuliers ont continué, au cours de cette période, à investir dans les autres dépôts (+ 5,0 milliards d›€), en partie du fait d’un rendement plus élevé des comptes à terme. Ils ont en outre investi dans les fonds d’investissement (+ 4,2 milliards d›€) et titres de créance (+ 3,9 milliards d›€), tandis que les investissements dans les dépôts à vue ont continué de baisser (- 8,0 milliards d›€).
Les investissements dans les dépôts d’épargne règlementés (- 0,2 milliard d›€) et les produits d’assurance (- 0,1 milliard d›€) ont eux aussi légèrement diminué. Les nouvelles obligations financières des particuliers ont connu une légère augmentation d›1,4 milliard d’euros au premier semestre, atteignant un encours de 343,1 milliards d’euros au 31 mars 2023. Cette augmentation est très majoritairement due aux investissements nets dans les crédits hypothécaires (+ 1,0 milliard d›€), bien que la valeur de ces derniers ait baissé (- 0,3 milliard d›€).