Le baromètre ING des investisseurs a dépassé son niveau neutre en février pour la première fois en 13 mois. Les attentes des entreprises sont clairement à la hausse, surtout parmi les investisseurs masculins. L’optimisme des marchés boursiers est à son plus haut niveau depuis 17 mois, bien que la durabilité de la reprise ne semble pas assurée. Les jeunes investisseurs, en particulier, investissent dans l’immobilier coté en bourse et les investissements dans l’efficacité énergétique se portent bien.
Par exemple, 43 % des investisseurs prévoient d’isoler davantage leur logement, tandis que les panneaux solaires sont nettement plus populaires que les pompes à chaleur.
Le choc de confiance négatif de la guerre en Ukraine semble digéré
Le baromètre ING des investisseurs a augmenté pour le quatrième mois consécutif en février. Avec 103 points, l’indice a dépassé le niveau neutre de 100 points pour la première fois depuis janvier 2022. Ceci indique que les investisseurs belges regardent à nouveau la situation financière et économique avec plus de confiance et que le choc de confiance négatif de la guerre en Ukraine semble plus ou moins digéré.
La confiance dans l’économie est clairement en hausse. Le pourcentage d’investisseurs qui voient l’économie belge se redresser au cours des trois prochains mois s’élève à 34 %, le niveau le plus élevé depuis 16 mois. Toutefois, un écart important subsiste entre les investisseurs masculins et féminins. Parmi les hommes, 41 % s’attendent à une amélioration de l’économie, alors que les femmes ne sont que 24 %, selon les résultats de l’enquête.
Le pourcentage d’optimistes sur les marchés boursiers est le plus élevé depuis 17 mois
L’optimisme sur les marchés boursiers est en hausse, près de quatre investisseurs sur dix s’attendant à une nouvelle hausse des cours au cours des trois prochains mois. Il faut déjà remonter à septembre 2021 pour trouver plus d’optimistes sur les marchés boursiers. Toutefois, il reste à voir dans quelle mesure les récents développements sur les marchés boursiers refroidiront à nouveau l’enthousiasme. Dans l’enquête de février, l’appétit pour le risque augmente pour l’instant, 26 % des personnes interrogées (contre 22 % en janvier) estimant que c’est le bon moment pour investir dans des secteurs à risque, tandis que 32 % pensent que ce n’est pas le bon moment. Les secteurs moins risqués peuvent déjà intéresser 34 % des investisseurs (contre 30 % en janvier), tandis que 20 % d’entre eux restent plutôt réticents.
41% des jeunes veulent investir dans l’immobilier coté
Dans notre enquête de décembre 2022, les investisseurs belges ont placé l’immobilier comme le meilleur investissement pour 2023. La question est de savoir si cela se traduit par des investissements dans l’immobilier coté. Près d’un quart des investisseurs déclarent avoir déjà dans leur portefeuille des sociétés immobilières cotées ou des fonds investissant dans l’immobilier. Mais les avis sont partagés sur la question de savoir si c’est le bon moment pour investir dans l’immobilier coté : 27 % le pensent, 23 % ne le pensent pas et les autres n’ont pas d’opinion tranchée. Il est intéressant de noter que 36 % des investisseurs de moins de 35 ans pensent que c’est le bon moment pour acheter des biens immobiliers cotés. Pas moins de 41 % des jeunes investisseurs envisagent donc de se lancer dans un tel investissement au cours des six prochains mois, contre à peine 13 % des autres personnes interrogées.