L’Enquête Schroders Global Investor Study 2019 révèle que les investisseurs belges sont inquiets de ne pas épargner suffisamment en vue de leur retraite, en particulier, les non-milléniaux (29%) qui redoutent le plus d’être à court d’épargne.
L’enquête, qui porte sur plus de 25 000 personnes dans 32 pays, montre que plus d’un tiers des baby-boomers belges (36 %) éprouvent de l’appréhension concernant le montant qu’ils épargnent, contre 18 % des milléniaux.
Malgré ces doutes, les investisseurs belges pensent pouvoir retirer en moyenne 11 % de leur épargne-retraite chaque année sans épuiser leurs ressources, ce qui montre qu’il existe un décalage entre le montant actuel de leur épargne-retraite et ce qu’ils prévoient de dépenser pendant leur retraite.
26 % pensent pouvoir retirer au moins 15 % de leur épargne-retraite chaque année.
Wim Nagler, Directeur des ventes Belgique et Luxembourg chez Schroders, a déclaré :
« Ces conclusions montrent qu’il existe un décalage significatif entre le degré de confiance des investisseurs concernant l’épargne qu’ils ont accumulée en prévision de leur retraite et le montant qu’ils prévoient de retirer lorsqu’ils auront pris leur retraite.
« Cette déconnexion est inquiétante et suppose que les investisseurs belges n’ont pas des attentes réalistes concernant le train de vie qu’ils souhaitent mener quand ils prendront leur retraite. Les retraités vivent de plus en plus longtemps et devraient être en mesure de profiter de la vie sans devoir s’inquiéter de savoir si leur épargne-retraite leur permettra de subvenir à leurs besoins. Pourtant, cette enquête suggère que ce n’est peut-être pas le cas pour un grand nombre.
« Il est impératif que les investisseurs commencent à épargner régulièrement et suffisamment dès que possible pendant qu’ils travaillent et avant de prendre leur retraite et qu’ils réfléchissent sérieusement au niveau de revenus qu’ils peuvent maintenir après la fin de leur vie active. »
L’enquête indique que les investisseurs belges économisent 18,6 % (cotisation employeur comprise) de leurs revenus annuels en vue de la retraite. Ce taux est relativement élevé, comparé à celui des investisseurs américains, qui épargnent le moins (14,5 %), européens (14,9 %) et asiatiques (15,9 %). En termes de pays, les investisseurs russes arrivent en bas du classement (11,1 %), suivis par les Espagnols (11,2 %). A contrario, les Autrichiens et les Suisses épargnent la plus forte part de leur revenu (21,6 % et 21,3 % respectivement).
Même s’ils sont éloignés de l’âge de la retraite, les milléniaux belges épargnent la plus forte part de leur revenu annuel (20,8 %) par rapport à la Génération X et aux baby-boomers (12,9 % et 8,6 % respectivement).
Il est encourageant de constater que presque tous les actifs belges interrogés (94 %) pensent que certains facteurs pourraient les inciter à épargner davantage en prévision de leur retraite. Plus d’un quart (26 %) déclarent que le fait d’avoir plus d’explications sur les montants nécessaires au train de vie qu’ils souhaitent mener à leur retraite pourrait les persuader d’épargner davantage pour leur retraite.
Près des deux cinquièmes des investisseurs belges (39 %) sont plus enclins à prendre plus de risques avec leur épargne personnelle qu’avec leur épargne-retraite.
Par ailleurs, les jeunes générations prennent généralement plus de risques, dans la mesure où ils ont un horizon à plus long terme en ce qui concerne leur retraite. Toutefois, les générations plus âgées (21 % des baby-boomers et 33 % de la génération silencieuse) sont les plus susceptibles de ne pas connaître les risques qui pèsent sur leur épargne-retraite par rapport à ceux qui pèsent sur leur épargne personnelle.