L’infrastructure cotée en bourse n’est pas la plus populaire des classes d’actifs, mais elle possède certains atouts auxquels les investisseurs sont sensibles en fin de cycle économique.
Cycle économique
L’infrastructure est expressément mise en avant en tant qu’investissement attrayant en fin de cycle économique. Carroll : « Le raisonnement sous-jacent est très simple : même si l’économie s’écroule, nous ne pouvons nous passer de l’infrastructure indispensable à notre fonctionnement quotidien. Cela s’applique à tous les domaines cruciaux de l’infrastructure. »
Historiquement, cette classe d’actifs offre un rendement plus élevé que d’autres actions ou obligations, alors que sa volatilité est également plus faible. Carroll : « Dans un portefeuille d’investissement diversifié, l’infrastructure cotée en bourse peut renforcer le rendement global tout en réduisant le risque. Elle offre un potentiel de croissance défensif et stable, ancré par les revenus de dividendes, les revenus liés à l’inflation et la croissance résultant du réinvestissement du capital. »
Réduction
L’infrastructure cotée en bourse profite d’un certain nombre d’évolutions sociales : le besoin de remplacer l’infrastructure existante, le développement d’énergies renouvelables en tant que l’un des plus grands programmes d’investissement mondiaux, ainsi que l’utilisation croissante de la data. « L’augmentation du trafic data stimule l’utilisation de l’infrastructure de communication et la nécessité d’investir davantage. Cette situation est encore renforcée par la prolifération des réseaux sans fil et le développement fulgurant des exigences en matière de data », explique Carroll. « En outre, l’infrastructure cotée en bourse bénéficie actuellement d’une intéressante réduction de 20 % par rapport aux entreprises d’infrastructure du marché privé. »