
Les investisseurs belges de niveau avancé allouent plus d’un quart de leur portefeuille à des placements à haut risque et accordent moins de poids aux liquidités que les investisseurs de niveau débutant.
Tel est ce qui ressort de l’étude Schroders Global Investor Study 2018, publiée cette semaine par la société de fonds britannique éponyme.
Les investisseurs belges qui se réclament de la catégorie ‘niveau expert/avancé’ optent pour des niveaux de risque plus élevés, allouant une moyenne de 28% de leur portefeuille à des actifs à haut risque, contre 24 % en moyenne au niveau mondial.
Les Belges se réclamant du niveau ‘débutant’ ou ‘rudimentaire’ placent 9 % de leur épargne dans des placements à haut risque (contre une moyenne mondiale de 14 %), ce qui indique que les investisseurs expérimentés ont davantage confiance dans la possibilité de profiter d’une prise de risque accrue, conclut Schroders dans un communiqué de presse.
En termes d’âge, ce sont les plus jeunes investisseurs belges (de 18 à 24 ans) qui investissent le plus dans des produits à haut risque, à savoir 27 % de leur portefeuille.
Les investisseurs belges plus âgés sont beaucoup plus prudents. Les baby-boomers (51-70 ans) investissent 16 % de leur capital dans des produits à haut risque, contre 14 % en moyenne pour les répondants âgés de 71 ans et plus, ce qui indique clairement une approche plus prudente.
Les investisseurs avancés détiennent également moins de liquidités que les débutants. Ils allouent 10 % de leur portefeuille à des liquidités, contre 29 % pour les débutants et 21 % pour les semi-avancés. En revanche, les investisseurs avancés sont davantage exposés aux actions (39 %), aux obligations (18 %), à l’immobilier (11 %) et aux placements alternatifs (13 %).
Parmi les investisseurs semi-avancés, 82 % trouvent leur portefeuille ‘très’ à ‘assez bien’ diversifié, contre 88 % pour les avancés et 65 % pour les débutants.
Les trois thématiques d’investissement qui attirent le plus les investisseurs belges sont la santé, le développement durable et les technologies de disruption.
Les ‘millennials’ sont plus intéressés par la thématique de l’urbanisation que les investisseurs plus âgés (46 % contre 25 %). Ils s’intéressent surtout au développement durable (55 %) et aux matières premières (51 %).
Wim Nagler, sales director de Schroders pour la Belgique et le Luxembourg, conclut : « En règle générale, pour obtenir un revenu plus élevé, vous devrez sans doute prendre plus de risques, et il est intéressant de voir que les investisseurs qui se classent comme des connaisseurs ou des experts sont plus enclins à s’exposer davantage. Toutefois, les investisseurs devront conserver plus longtemps leurs actifs, afin de compenser les baisses à court terme de la valeur du capital et d’obtenir un revenu. »