Le secteur belge des fonds a enregistré au deuxième trimestre 2018, une progression de 0,6 %, sous l’impulsion des souscriptions nettes. Fin juin 2018, l’actif net des fonds commercialisés publiquement en Belgique atteignait 195,6 milliards d’euros. C’est ce que révèlent les derniers chiffres de l’association belge des Assets Managers, la BEAMA.
L’actif net des fonds qui investissent principalement en titres à revenu fixe a enregistré une baisse de 0,2 % au cours du deuxième trimestre de 2018. L’actif net des fonds qui investissent majoritairement en titres à revenu variable, comme les fonds « balanced » et les fonds d’actions, a pour sa part progressé de 0,9 % au cours de la même période.
Dans la catégorie des fonds mixtes, les fonds d’épargne-pension ont enregistré une progression de 0,3 milliards d’euros entre avril et juin 2018 et ce, sous l’impulsion de la hausse des cours des actifs sous-jacents.
Les fonds d’obligations ont connu la plus nette progression de leur actif net – tant absolue que relative – durant le deuxième trimestre de 2018 et ce, grâce à la hausse des cours des actifs sous-jacents.
Premier semestre
Fin 2017, l’actif net des fonds commercialisés publiquement en Belgique s’élevait à 194,4 milliards d’euros.
Le secteur belge des fonds a maintenu une position statu quo durant le premier trimestre de 2018. Le deuxième trimestre a été marqué par une légère croissance où mi-2018, l’actif net des fonds commercialisés publiquement en Belgique a dépassé de 0,6 % le niveau du début de l’année. Cette évolution a eu lieu sous l’impulsion des souscriptions nettes, d’un ordre de grandeur de 5 milliards d’euros.
Les cours des actifs sous-jacents ont principalement connu des pertes de valeur durant le premier semestre. Cette évolution doit s’appréhender à la lumière notamment de l’âpre guerre commerciale qui s’est jouée à cette période, ainsi que de la hausse du taux d’intérêt et de l’inquiétude des marchés.
Deuxième semestre
Pour le deuxième semestre de 2018, la BEAMA s’attend à ce que le secteur des fonds subisse l’impact de fluctuations des taux et de conditions de marché volatiles, résultant entre autres des accords commerciaux américains, de la difficile constitution budgétaire dans certains pays de la zone euro (qui pourrait avoir des répercussions sur le sentiment européen), des élections allemandes et des incertitudes entourant le Brexit. Les perspectives économiques globales pour l’Europe restent cependant essentiellement positives.