Van Lanschot Kempen et les actionnaires de Mercier Vanderlinden ont conclu un accord de partenariat par l’acquisition par Van Lanschot Kempen d’une participation majoritaire dans Mercier Vanderlinden.
Cette nouvelle est parvenue à Investment Officer via un communiqué de presse.
Mercier Vanderlinden est un gestionnaire de patrimoine indépendant établi en Belgique qui compte environ 3,4 milliards d’euros d’actifs sous gestion et trois fonds d’investissement internes. Mercier Vanderlinden dispose d’une équipe de banquiers privés actifs au départ de trois sites : Anvers, Bruxelles et Waregem.
En Belgique, Van Lanschot Kempen est représenté par onze succursales. Au cours des cinq dernières années, les actifs des clients ont augmenté pour atteindre environ 5,0 milliards d’euros.
Mercier Vanderlinden et Van Lanschot Kempen en Belgique continueront à opérer de manière indépendante, chacun sous sa propre marque, et collaboreront dans un certain nombre de domaines. Les parties se complètent en termes de portefeuille et réseau de clients, de gamme de produits et de répartition géographique. Ensemble, ils gèrent environ 8,4 milliards d’euros d’actifs clients.
Van Lanschot Kempen acquiert une participation de 70 % dans Mercier Vanderlinden, qui sera progressivement portée à 100 % d’ici la fin 2025. La transaction devrait avoir un impact d’environ 4 points de pourcentage sur le ratio de capital de Van Lanschot Kempen.
Cette transaction est soumise à l’approbation des autorités réglementaires et devrait être conclue au troisième trimestre 2021, sous réserve des conditions susmentionnées.
Décision
De manière surprenante, le cofondateur et associé Thomas Vanderlinden avait laissé entendre pas plus tard qu’en août 2019 que Mercier Vanderlinden n’avait en fait pas de plan sur cinq ans : « Nous n’avons rien prévu aussi loin. Au début, nous n’aurions jamais pu imaginer que nous gérerions 3 milliards d’euros aujourd’hui. Il est important à nos yeux de pouvoir croître de façon organique.
J’insiste cependant sur le fait que nous proposons uniquement de la gestion discrétionnaire.
Nous trouvons la gestion consultative trop fastidieuse et elle ne nous paraît pas non plus être dans le meilleur intérêt du client. Dans le cadre réglementaire actuel, du reste, la gestion discrétionnaire est en outre plus facile à appliquer.
Nous ciblons les patrimoines (familiaux) d’au moins 1 million d’euros et sommes entièrement transparents à cet égard.
Les clients sont à 100 % certains que leurs intérêts sont les mêmes que les nôtres. En tant qu’associés directeurs, nous investissons également notre patrimoine mobilier uniquement dans nos SICAV. »
La consolidation dans le secteur se poursuit activement, ainsi que l’a révélé un podcast avec Hugo Lasat de DPAM : « Les fusions dans le secteur de la gestion d’actifs vont augmenter de manière significative dans les années à venir. Il y a une grande diversité d’acteurs. De plus, ceux-ci sont tout simplement trop nombreux par rapport aux actifs d’épargne privés et institutionnels disponibles. Nous assisterons donc à des fusions ou des acquisitions, en raison des synergies possibles non seulement du côté des coûts, mais aussi du côté des revenus. »