MercierVanderLinden
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Le gestionnaire vient d’inaugurer des locaux flambants neufs à Bruxelles, et compte grandir significativement dans la capitale durant les prochaines années. En maintenant fermement la barre sur une gestion patrimoniale basée sur la protection du capital, et en visant les grandes familles pour alimenter la croissance.  

Suite à la vente de leur société familiale respective dans les années 90, les familles Mercier et Vanderlinden se sont retrouvées à la tête d’un patrimoine mobilier important, qui fut dans un premier temps placé classiquement dans une banque privée. « Très rapidement, il est toutefois apparu à Stéphane Mercier et à Thomas Vanderlinden que les intérêts des banquiers n’étaient pas toujours alignés avec ceux de leurs clients, d’où leur décision de créer leur propre société de gestion au début des années 2000 », souligne Vincent de Pret, managing partner chez Mercier Vanderlinden.

« Et ils ont rapidement découvert qu’ils étaient en mesure de dégager des performances très attractives par rapport aux autres grandes maisons ». 

Approche globale

La gestion des portefeuilles chez Mercier Vanderlinden se base sur une approche globale pour les marchés d’actions, sans restrictions sur les zones géographiques ou sur les secteurs. « En outre, la gestion se base sur la sélection d’actions de qualité, qui ont la capacité d’avoir leur destin en main et de défendre leurs marges », souligne Frédéric Van Doosselaere, managing partner chez Mercier Vanderlinden.

Lors de la crise financière de 2008, la stratégie globale a encaissé un recul de 28% contre 40% pour les indices boursiers globaux. « Nous avons rattrapé nos pertes au bout de 2 ans et demi, tandis qu’il aura fallu plus de cinq ans à l’indice MSCI World pour faire de même ». 

Vincent de Pret constate pour sa part que le chef de famille qui vend sa société adopte souvent une approche à court terme une fois placé à la tête d’un portefeuille mobilier. « Nous ne sommes pas des traders, et notre ambition est de protéger le risque de perte en capital.

A ce titre, parmi les principales positions de notre fonds, six font partie de notre portefeuille depuis plus de dix ans (comme par exemple Microsoft, AB Inbev ou Johnson & Johnson). Notre vision est proche de ce qu’un entrepreneur peut fait au niveau de sa société. Et comme 95% des avoirs familiaux sont investis dans les fonds proposés par Mercier Vanderlinden aux côtés de nos clients, il y a un alignement naturel des intérêts ». 

Nouveaux locaux

« Il ne faut pas faire de perte qui soit irrécupérable », souligne encore Vincent de Pret. « Nous avons aujourd’hui 3 milliards d’euros en actifs sous gestion sur deux stratégies, répartis sur 1.500 comptes ouverts pour le compte de 1.200 familles ».

Avec un ticket d’entrée fixé à 1 million d’euros, Mercier Vanderlinden s’adresse à une clientèle ciblée, et une ouverture au marché retail ne fait encore clairement pas partie des plans. « Nous voulons conserver notre ancrage familial, bien connaître nos clients et s’assurer qu’ils partagent notre philosophie d’investissement et qu’ils ne se mettront pas à paniquer si le marché décroche. Chez nous, tous le monde a les mêmes fonds, et tous le monde a le même résultat, et notre succès est surtout du au bouche à oreille ». 

Le gestionnaire vient également d’ouvrir des locaux flambants neufs à Bruxelles, à partir desquels Van Doosselaere et Vincent de Prêt vont opérer quelques jours par semaine. « Une partie importante de nos clients est aujourd’hui située à Bruxelles ou en Wallonie, et ce siège bruxellois nous permettra de les suivre de plus près. En outre, être dans la capitale belge nous permettra également d’attirer plus facilement des talents dans l’analyse financière ou au niveau commercial », indique encore Van Doosselaere.

« Notre ambition est d’avoir à terme une dizaine de personnes dans notre bureau à Bruxelles ».   

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