« Chez Mexem, nous nous distinguons par une combinaison de prix compétitifs et d’un bon service. En tant que courtier innovant, nous misons également sur les nouvelles tendances telles que l’investissement fractionné et social », explique Jamory Leysner, Manager Europe chez Mexem.
Le courtier en ligne Mexem est arrivé dans notre pays en 2018. « À l’époque, nous nous sommes implantés aux Pays-Bas et avons ajouté la Belgique en raison de la similitude linguistique. Mais depuis lors, les rôles se sont inversés et notre plus grande base de clients se trouve en Belgique, ce qui s’explique par le fait que nos frais sont nettement plus compétitifs que ceux des plus grands acteurs en Belgique », explique Leysner.
Bataille pour les investisseurs
Ces dernières années, les courtiers (en ligne) se sont livrés à une bataille féroce. Toute une série de nouveaux acteurs se sont lancés dans la bataille pour les (petits) investisseurs. « Notre secteur est extrêmement concurrentiel. Nous nous distinguons en combinant des frais peu élevés avec un service de qualité. Nous avons constaté que les concurrents qui proposaient des tarifs bas n’étaient bien souvent pas aussi performants en termes de service. Par contre, les acteurs qui misaient davantage sur le service étaient souvent plus chers. »
Les observateurs se demandent si la ‘race to the bottom’ due à l’intensification de la concurrence est tenable et durable. Ces dernières années, la concurrence acharnée a même conduit à l’émergence d’acteurs promettant des investissements gratuits. « D’après mon expérience, je peux vous dire une chose : il est pratiquement impossible d’investir sans frais. Les opérateurs boursiers et les autres parties doivent tout simplement gagner de l’argent. De plus, vous êtes confronté à toutes sortes de coûts, comme les frais de change. Bref, rien n’est gratuit en ce monde. »
Leysner souligne que les conditions attrayantes sont souvent un appât et que les investisseurs doivent donc rester attentifs. « Souvent, les courtiers offrent des services gratuits pendant un certain temps. Ensuite, les conditions sont généralement révisées. Les investisseurs doivent donc rester vigilants et prendre l’investissement ‘gratuit’ avec des pincettes », prévient Leysner.
Miser sur l’innovation
Mexem mise également sur l’innovation. Il a ainsi été l’un des premiers courtiers à proposer l’investissement fractionné. « Beaucoup d’investisseurs veulent acheter des actions pour un certain montant. Auparavant, ils devaient calculer exactement le nombre de parts qu’ils pouvaient acheter pour ce montant. Aujourd’hui, ils peuvent tout simplement acheter et recevoir des fractions d’actions si nécessaire. Nous considérons cela plutôt comme un service à la clientèle. »
En outre, certaines actions cotées à un prix élevé restent hors de portée pour les petits investisseurs. « Grâce à l’investissement fractionné, ils peuvent tout de même prendre une position sur ces actions. Nous offrons également la possibilité d’investir automatiquement et de manière périodique, ce qui permet à nos clients d’acheter régulièrement une action ou un ETF particulier pour un certain montant. »
Enfin, Mexem mise sur l›‘investissement social’ par le biais du service collectif2. « Les investisseurs peuvent ainsi suivre d’autres investisseurs et reprendre leurs ordres contre rémunération. Beaucoup d’investisseurs n’ont pas les connaissances ou le temps nécessaires et suivent donc d’autres investisseurs qui réussissent. À mon avis, ce service pourrait devenir plus important que le segment DIY d’ici 10 ans. »
Cela soulève la question de savoir si ce type de gamification n’amènera pas les gens à considérer l’investissement comme un jeu. « Les investisseurs que les clients peuvent suivre sont présélectionnés. Il doit s’agir d’investisseurs capables de présenter de bons rendements à long terme. Les résultats du passé ne constituent pas une garantie pour le futur, mais ils fournissent tout de même une indication. Comme nous souhaitons établir une relation à long terme avec nos clients, nous veillons à ce que l’investissement ne devienne pas un casino. Notre service compliance veille strictement au respect des règles et à la protection des clients », souligne Leysner.
Regarder au-delà de l’horizon
Le courtier souhaite rester ambitieux pour l’avenir et se concentrer sur une croissance continue. « Il y a encore trop de personnes qui paient des frais trop élevés pour investir. Nous voulons les convaincre que des frais moins élevés sont à leur portée. À terme, nous voulons multiplier notre base de clients au moins par dix. Mais cela ne veut pas dire que nous voulons devenir le plus grand acteur, ce qui pourrait compromettre la qualité de notre service. Nous voulons maintenir la combinaison entre prix bas et service de qualité », conclut Leysner.