Pareto family office
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Installé à proximité de Bruxelles, à Zaventem, Pareto Family Office gère plus d’un milliard d’euros d’actifs pour près de 4.000 clients. Une performance remarquable, d’autant plus que la structure n’impose aucun capital minimum à l’entrée. « Nous ne sommes pas réservés à une élite financière », souligne l’entreprise.  

Fondé en 2011 par Corentin Minne, Diederik Vandendriessche et Geoffroy de Pierpont, Pareto est né d’un constat partagé : une lassitude face aux institutions financières traditionnelles et la volonté d’offrir une alternative plus transparente. Les fondateurs se sont inspirés de l’économiste italien Vilfredo Pareto et de son concept de l’« optimum » : une situation où il n’est plus possible d’améliorer le bien-être d’un individu sans compromettre celui d’un autre. Il en a résulté une double approche, à la fois économique et humaine. 

Un modèle sans seuil d’entrée

Severine VeriterFidèle à cette vision, Pareto a, dès son lancement, fait le choix de ne fixer aucun seuil d’entrée pour accéder à ses services – à condition que le client possède suffisamment de matière à travailler, précise Séverine Vériter, Marketing & Events Coordinator chez Pareto. Cette approche est rare dans le secteur belge des family offices ; d’habitude, elle est plutôt adoptée par les structures dites multi-family, qui accompagnent plusieurs familles, à l’instar de Pareto. 

Une rémunération forfaitaire

Autre distinction notable : Pareto opte pour une facturation forfaitaire plutôt qu’un pourcentage sur les actifs sous gestion – un modèle privilégié par de nombreux multi-family offices – ou une commission sur la performance.

« Nos forfaits sont déterminés en fonction du statut social du client (employé, pensionné, indépendant en personne physique ou en société) et de la complexité du dossier, explique Séverine Vériter. Ils couvrent l’intégralité de la collaboration et incluent une analyse approfondie de la situation civile, fiscale et financière du client ainsi que l’accompagnement dans la mise en place des solutions recommandées. »

Ce modèle pourrait sembler moins lucratif. Pourtant, Pareto affirme que la transparence et la prévisibilité des coûts attirent toujours plus de clients et, par conséquent, augmentent ses revenus. 

Doubler les actifs sous gestion d’ici fin 2025

En janvier 2024, Pareto a franchi la barre symbolique du milliard d’euros d’actifs sous gestion et ambitionne de doubler ce chiffre d’ici fin 2025. Pour y parvenir, elle mise sur la continuité. Bien qu’elle recommande à ses clients de diversifier leurs investissements, elle reste fidèle à sa propre stratégie et n’entend pas offrir de nouveaux services, à court ou moyen terme. 

Elle continuera ainsi de capitaliser sur les leviers qui lui ont permis d’atteindre son premier milliard : une approche fondée sur quatre piliers – revenus, pension, patrimoine et succession –, une transparence totale et un accompagnement sur mesure pour ses clients. C’est pourquoi elle exclut les nouveaux types d’actifs, tels que les hedge funds ou les cryptomonnaies, qui ont pourtant la cote depuis plusieurs années. « Nous ne conseillons pas ces produits, mais ne les déconseillons pas non plus. Par ailleurs, le choix final revient au client», souligne Séverine Vériter.

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