Le ministre des Finances Johan Van Overtveldt (N-VA) prévoit une réorganisation de la direction de la Banque nationale, qui intervient à la suite des remous provoqués récemment par la nomination de Steven Vanackere (CD&V) comme nouveau directeur de la banque nationale.
La réforme prévoit moins de mandats, plus de femmes à la tête de l’institution ainsi que la réalisation d’une analyse des salaires élevés. Tel est ce qu’écrit le journal économique De Tijd.
La nomination de Vanackere a entraîné un grave conflit au sein du gouvernement Michel, car le départ de Marcia De Wachter et la nomination de Vanackere signifierait qu’il n’y aurait plus une seule femme au comité de direction.
Finalement, Van Overtveldt a maintenu la nomination, mais le ministre tente maintenant d’éviter que les remous ne se reproduisent. À partir de 2023, le Conseil de régence devra être composé pour au moins un tiers de femmes, comme c’est déjà le cas dans les autres entreprises cotées en Bourse.
Par ailleurs, le président du Conseil de régence, le conseil d’administration de la BNB, devra désormais être une femme si le gouverneur est un homme.
Moins de mandats
Le ministre veut également réduire le nombre total de mandats. Le Conseil de régence doit passer de dix à huit régents tandis que le Collège des censeurs, qui fait office de comité d’audit, disparaît.
Van Overtveldt procédera également à une analyse des salaires les plus élevés au sein de la banque, l’intention étant de déterminer si les salaires peuvent être réduits. Selon De Tijd, le gouverneur Jan Smets est avec 490 000 euros bruts ‘le directeur de banque nationale le mieux payé d’Europe’.