Dans les années à venir, Merit Capital a l’intention de porter à 5 milliards d’euros les actifs sous gestion par le biais d’acquisitions. Tel est ce que déclare Henry Gabay du Duet Group britannique, qui a fait le premier pas dans cette direction avec l’acquisition de Weghsteen.
La société de Bourse brugeoise avait été mise sous curatelle par la Banque nationale à la suite de malversations et avait été contrainte de chercher un nouvel actionnaire – qui s’est avéré être Merit.
Pour les trois prochaines années, le bon volume en matière de gestion d’actifs est de plus de 5 milliards d’euros, déclare Gabay dans un entretien avec De Tijd. « C’est ce que nous visons. Avec ce volume, vous n’êtes pas un supermarché, comme une grande banque qui ne peut pas fournir de service personnalisé, mais un acteur de niche à même d’offrir aux clients un bon service et de la performance. »
Gabay a mis l’année écoulée à profit pour mettre de l’ordre dans le back & middle office de la société anversoise Merit Capital. Selon lui, il s’agit désormais d’une organisation forte, et d’autres gestionnaires de patrimoine seront acquis et intégrés.
Gabay déclare qu’avec un volume de plus de 5 milliards d’euros, « vous n’êtes pas un supermarché, comme une grande banque qui ne peut pas fournir de service personnalisé, mais un acteur de niche à même d’offrir aux clients un bon service et de la performance. » Pour ce faire, il recherche en Belgique des acquisitions de plus d’un milliard d’euros d’actifs sous gestion, ainsi que des opportunités à l’étranger.
Le secteur a fondamentalement changé et tous les petits acteurs ne peuvent pas suivre le mouvement, déclare Gabay à De Tijd : « Dans le passé, on pouvait facilement gagner de l’argent en empochant des rétrocessions, mais les règles de la MiFID II ont rendu cela plus difficile. Et pour la gestion de leurs actifs, les clients optent souvent pour la discrétion et la confidentialité, afin de payer le moins d’impôts possible.
Désormais, toute cette histoire de banque privée offshore appartient pour ainsi dire au passé. Maintenant, vous ne pouvez faire la différence qu’avec deux choses : le service et la performance. »