SYZ Asset Management est la société de gestion du SYZ Group, un banquier privé suisse créé en 1996 et dont les actifs ont rapidement progressé pour dépasser désormais 36 milliards de francs suisses.
En Belgique, le groupe s’est surtout fait connaître depuis une dizaine d’années par l’intermédiaire de sa gamme de fonds proposée par la sicav luxembourgeoise Oyster Funds, qui est commercialisé depuis plusieurs années auprès des institutionnels belges et des clients fortunés.
Dans l’ensemble, SYZ Asset Management pèse désormais 17 milliards de francs suisses (15 milliards d’euros) en actifs sous gestion, repartis essentiellement sur la Suisse, l’Allemagne ou le Benelux. Trois axes Nous proposons essentiellement trois grands types de produits », souligne Katia Coudray (CEO de SYZ Asset Management), dans un interview avec Investment Officer.
« Nous avons premièrement des fonds actifs très spécialisés sur une classe d’actifs bien identifiée, comme les actions européennes avec Michael Clements et son équipe basée à Londres, les actions japonaises avec Joël Le Saux à Genève, ou la dette d’entreprise avec une équipe à Milan. Deuxièmement, nous avons également élargi nos équipes dans la gestion multi-actifs de quatre à neuf personnes, et cette gamme constitue une alternative très intéressante dans un contexte de taux bas ».
Troisièmement, le gestionnaire suisse a également développé depuis de nombreuses années une expertise sur les stratégies quantitatives et systématiques, et s’est récemment lancé sur une stratégie actions long/short market neutral centrée sur l’Europe, qui va désormais être décliné sur une approche globale. ;La création de ce nouveau fonds réponds à une demande forte de nos clients.
Le but est d’offrir une rémunération Libor + 5 avec un fonds qui ne sera pas sensible à l’évolution des marchés boursiers (béta à 0%), et donc de remplacer le travail que pouvait faire auparavant les obligations souveraines dans les portefeuilles des investisseurs ».
Le but est donc d’offrir une stratégie tout-terrain, avec des rendements attractifs qui ne seront pas impactés par la nervosité ambiante, et qui pourra traverser les conditions de marché difficiles avec une volatilité qui devrait rester inférieure à 6%.
« Les marchés de ces derniers jours constituent d’ailleurs une opportunité de réellement tester la validité de cette stratégie», souligne encore Katia Coudray. Cette stratégie est articulée autour de six primes de risque (value, momentum, qualité, etc) et fut développée sur base de modèles académiques (qui ont été backtestés sur plusieurs années).
« Le portefeuille est réparti sur différentes régions, et visera à s’exposer sur les idées qui présentent le plus de valeur avec le moins de corrélation sur la performance globale », souligne encore Katia Coudray.
Sur les marchés européens, l’exposition se fera sur des lignes individuelles, tant que le positionnement sur les marchés asiatiques sera fera plutôt grâce à des futures sur indices.