Alen Zeljkovic, ABN Amro
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ABN Amro MeesPierson va harmoniser autant que faire se peut les propositions d’investissement qu’elle offre dans les différents pays. On saura mieux en fin d’année à quoi les choses ressembleront au juste. 

Depuis le début de l’année, ABN Amro MeesPierson a fusionné l’organisation de la banque privée internationale avec la banque privée néerlandaise. En conséquence, il n’y a désormais plus qu’un seul département products & solutions, dirigé par Alen Zeljkovic (photo), auparavant directeur de products & solutions international. 

Les affaires que fait la banque privée dans divers pays, telles que la détermination de l’affectation des actifs, la constitution de portefeuilles modèles et la sélection de fonds se passent désormais au sein d’une même équipe. « C’est plus efficace, donc mieux pour nos clients », explique Zeljkovic lors d’un entretien avec Investment Officer. Selon lui, cela ne signifie pas pour autant que tout se fera aux Pays-Bas. « Nous faisons les choses par équipes, avec des personnes issues des différents pays. »  

Dans ces différents pays, on se contente désormais de transposer les choses à la situation locale. On y fait également des affaires très spécifiques au pays. 

Harmoniser

Richard de Groot, ancien directeur de la gestion de patrimoine, est devenu directeur mondial du centre d’investissements, en charge de l’affectation des actifs et de la constitution de portefeuilles proposés dans plusieurs pays. Il travaille ainsi actuellement à l’harmonisation de l’offre dans les différents pays. 

Une première étape de ce processus consistera à rendre également disponibles aux clients de conseil d’autres pays les investissements de private equity sélectionnés par l’équipe allemande de sélection de fonds de private equity. Un autre exemple de service qui arrivera aux Pays-Bas mais sera proposé dans tous les pays où la banque est active est le conseil en art pour les clients de la gestion de patrimoine. Ce service est d’ores et déjà proposé en France. 

La banque examine également si le gestionnaire numérique de patrimoine Prospery, lancé en Allemagne par Dirk-Jan Schuiten, sera étendu à nos voisins du nord. « Prospery est un nouveau nom, alors que nous avons une marque forte avec ABN Amro. » Selon Zeljkovic, il n’est cependant pas encore certain que Prospery fasse effectivement son entrée aux Pays-Bas. Son offre cible doit être prête pour la fin de l’année.

Portefeuilles de conseil et de gestion

Non seulement le nouveau centre d’investissements internationaux détermine la constitution du portefeuille pour plusieurs pays, mais le conseil et la gestion relèvent eux aussi de la nouvelle division. Il est ainsi prévu que les portefeuilles modèles utilisés pour le conseil et la gestion se ressemblent davantage.

La sélection des fonds pour les portefeuilles de conseil se fait désormais sous la direction de Stephane Corsaletti, également directeur d’ABN Amro Investment Solutions, anciennement Neuflize OBC Investissement, le gestionnaire d’actifs qui gère, entre autres, le fonds de mandats de la banque. 

Outre le gestionnaire d’actifs, le centre de fonds chapeaute également AA Advisors, l’entité organisationnelle qui émet des recommandations quant à la constitution des portefeuilles modèles. 

« La sélection de la liste de fonds sera plus étendue pour les portefeuilles de conseil que pour la gestion », explique Zeljkovic. « En effet, le conseil implique que les clients aient davantage de choix. Mais la liste pour le conseil et celle pour la gestion seront réunies en une seule. » 

De la durabilité

Il est en tout cas clair que la durabilité prend toujours plus d’importance. ABN Amro a d’ores et déjà un portefeuille de fonds durable, et il est en outre possible d’investir directement dans des actions et obligations durables, mais il n’existe pas encore de portefeuille de revenus durable. 

Le portefeuille multi-gestionnaire, composé des fonds de mandat de la banque, n’est pas encore durable lui non plus. Un certain nombre de portefeuilles modèles existants devront par conséquent devenir plus durables, ou bien un nouvel homologue durable devra être créé à côté. « Nous ne forcerons pas les clients à investir dans le durable, et nous élargirons donc quelque peu notre offre dans un premier temps. » 

Zeljkovic ne peut pas encore affirmer que les coûts diminueront pour les clients en raison des éventuelles économies d’échelle à atteindre. « Nous surveillons constamment nos prix et continuerons à le faire. » 

 

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