Anton Florence Canriam
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Candriam considère que la situation politique italienne entraînera une volatilité de l’euro, un élargissement des spreads pour les obligations d’État des pays du Sud ainsi qu’un ralentissement de la politique de resserrement de la BCE.

Telle est la raison pour laquelle la société de fonds a vendu lundi dernier ses placements italiens à court terme.

« Nous étions et demeurons prudents à l’égard des obligations d’État italiennes », indique Candriam sur son site Web. « Notre évaluation négative à long terme de la dette italienne est principalement due à la faible croissance économique de l’Italie et à la vulnérabilité de sa dette. »

Depuis lundi, la société de fonds est ‘encore plus défensive’ à l’égard de l’Italie. Concrètement, cela signifie qu’elle a vendu ses placements à court terme et qu’elle est maintenant sous-pondérée en obligations d’État italiennes par rapport à l’indice de référence.

« En raison de la rhétorique eurosceptique persistante et de possibles dérapages fiscaux, nous estimons que la prime de risque élevée sur les obligations italiennes et la volatilité de ces dernières devraient persister. Une mise en œuvre partielle de la politique budgétaire par le MS5 et la Liga pourrait entraîner une augmentation significative du déficit et de la dette publique, ce qui pourrait également accroître le risque de dégradation du statut de crédit de l’Italie. »

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En ce qui concerne les actions italiennes, la maison de fonds indique également garder une approche prudente. « La finance, l’énergie et les services publics représentent 72 % de l’indice MSCI Italy, or les prévisions ne sont très optimistes pour aucun de ces secteurs à court terme. »

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