L’Autorité des services et marchés financiers (FSMA) publie un aperçu trimestriel des OPC publics belges qui montre que les actifs sous gestion ont diminué.
En 2021, le total des actifs nets des OPC publics belges a atteint un niveau record de plus de 212 milliards d’euros. Cette croissance sans précédent est due au rendement positif des actifs du portefeuille, mais aussi au fait que beaucoup d’argent frais a afflué dans les fonds.
Toutefois, cette tendance s’est inversée au cours du premier trimestre de 2022, selon les chiffres de la FSMA.
Le total des actifs nets des OPC publics belges a diminué de 3,8 % pour s’établir à 204,3 milliards d’euros, une baisse qui s’explique principalement par les conditions du marché. La guerre en Ukraine, la hausse des taux d’intérêt et l’augmentation de l’inflation en sont la cause.
Il en ressort que les fonds mixtes, qui investissent à la fois dans des actions et des obligations, les fonds d’épargne retraite et les fonds en actions représentaient 88 % du total des actifs nets du secteur à la fin du mois de mars 2022.
Les fonds mixtes et les fonds d’épargne retraite sont populaires auprès des investisseurs particuliers. Au cours des 12 derniers mois, les souscriptions nettes de fonds mixtes se sont élevées à 9,3 milliards d’euros et celles de fonds d’épargne-pension à 378 millions d’euros.
Fonds durables
Un grand nombre de fonds accordent une importance croissante aux critères de durabilité. En mars 2022, les fonds dits » article 8 » et » article 9 » représentaient 68 % du secteur.
Au cours du premier trimestre 2022, les investisseurs ont continué à investir dans ces fonds, avec des souscriptions nettes de près de 8 milliards dans les fonds de l’article 8 et de près de 1 milliard dans les fonds de l’article 9.
Dans une interview de 2021, Marc van de Gucht, directeur général de Beama, a déclaré que «bien que les fonds mixtes restent le type de fonds préféré des Belges, les fonds d’actions et les fonds de fonds gagnent en importance. L’investisseur belge cherche à prendre de plus en plus de risques. Et aujourd’hui, ce sont surtout les fonds d’actions et les fonds alternatifs avec un profil de risque plus élevé qui arrivent sur le marché. Mais les fonds mixtes représentent toujours un pourcentage plus important du total des actifs investis dans notre pays que dans le reste de l’Europe».
Le rapport complet peut être consulté ici.