Econopolis lance un fonds d’investissement exclusivement axé sur les entreprises cotées en bourse dites « disruptives », dans un monde où le digital gagne de plus en plus en importance.
L’univers de placement comprend 400 entreprises dotées d’un potentiel hi-tech élevé dans les domaines de l’intelligence artificielle, du gaming, de la robotique et des big data. La gestion du fonds a été confiée à Siddy Jobe et Marc Langeveld. Ils ont sélectionné les 40 premières entreprises actives dans les domaines précités.
Ce fonds axé sur les entreprises disruptives n’est pas unique. En Belgique, d’autres maisons de fonds opèrent autour de ce thème, tout comme des gestionnaires de fonds étrangers tels que BNP Paribas Asset Management, Nordea et Schroders. Mais c’est la première fois qu’un asset manager belge lance un fonds à cet effet.
Le portefeuille se compose de grands acteurs (40 %) et de grandes et moyennes entreprises (40 %). Les 20 % restants du portefeuille sont placés dans des entreprises de petite taille, mais prometteuses. Econopolis a misé sur des acteurs de niche comme Elastic et New Relic, très performants dans le cloud computing. La liste des quarante entreprises comprend des entreprises européennes, mais aucune belge.
Econopolis lancera officiellement ce fonds ce mois-ci. Lors de l’introduction, elle entend gérer 25 millions d’euros. D’ici la fin de l’année prochaine, le portefeuille devrait atteindre 100 millions d’euros. Le gestionnaire patrimonial, créé par Geert Noels (photo) et Geert Wellens, a vu le jour en 2009.