Si l’on en croit Goldman Sachs Asset Management, les actions présentent toujours un beau potentiel. La maison de fonds prévoit que l’an prochain, la croissance mondiale se poursuivra et permettra aux cours d’atteindre de nouveaux records. En outre, GSAM qualifie les actions de « plutôt bon marché ».
C’est ce que révèlent les perspectives 2018 de GSAM. La maison de fonds donne la préférence aux actions plutôt qu’aux obligations d’entreprises.
Elle souligne toutefois que le trajet vers ses niveaux record s’annonce plus cahoteux que celui de l’année écoulée. Ce trajet risque en effet d’être troublé par un ralentissement de la croissance, par une politique moins accommodante des banques centrales et par le risque que les craintes à l’égard de la Chine augmentent de nouveau.
GSAM table de toute manière sur une poursuite de l’expansion, mais elle la prévoit moins forte, du moins dans les pays développés et en Chine. Pour les marchés émergents, la maison prévoit toujours de la croissance, laquelle aura pour effet de réduire l’écart de croissance entre les marchés développés d’une part et les marchés émergents moins la Chine, de l’autre.
Aussi la maison préfère-t-elle aux actions des pays développés certaines actions spécifiques des marchés émergents. Parmi les marchés développés, GSAM opte pour l’Europe et le Japon.
Actions : bon marché
Alors que le marché épingle le niveau élevé des valorisations, la maison souligne que ces valorisations doivent être jugées dans le contexte macro-économique actuel.
« Comme on a pu le voir une fois de plus en 2017, les valorisations peuvent demeurer longtemps à un niveau élevé tout en s’accompagnant de jolis rendements lorsque les circonstances sont favorables. Dans le climat macro-économique actuel, les actions sont plutôt bon marché et les creditspreads à niveau. Seuls les rendements obligataires sont inquiétants. »
La maison estime que l’on pourrait assister à un sell-off si la Réserve fédérale américaine relève les taux à un rythme plus soutenu ou si le marché réclame une prime de risque exceptionnelle pour les obligations de plus longue durée, compte tenu du risque d’inflation.