BNP Paribas Fortis : les prix des matières premières pourraient encore augmenter fortement
Koen De Leus et Philippe Gijsels de BNP Paribas Fortis prévoient que l’économie ne gardera que de légères cicatrices de la crise du coronavirus. Sur les marchés, ils constatent un glissement des actions de croissance vers les actions de valeur à caractère cyclique. Les matières premières, par contre, se trouvent au début d’un super cycle. Et il est avisé de combiner valeur et croissance.
2018 marquée par de grands écarts en termes de qualité
Les investisseurs doivent savoir anticiper convenablement les changements de politique des banques centrales. C’est ce qu’ont déclaré trois gestionnaires de patrimoine internationaux lors de leur Investment Forum annuel commun qui s’est tenu à Bruxelles. Les stratèges de Schroders, Invesco et Franklin Templeton prédisent de grands changements, tant au niveau des obligations que des actions.
Amundi : Des rendements moins élevés en 2018
En 2018, les investisseurs auront intérêt à se préparer aux risques qui apparaîtront à présent que les banques centrales vont resserrer une politique monétaire aujourd’hui très accommodante. La diversification acquerra une importance plus grande qu’au cours des années précédentes.
C’est ce qu’affirme Pascal Blanqué (photo), group chief investment officer d’Amundi, dans une évaluation prospective de l’année prochaine. Les marchés d’actions sont soutenus actuellement par la faiblesse des taux et le niveau relativement bas des coûts salariaux.
GSAM : Les actions en route vers de nouveaux records en 2018
Si l’on en croit Goldman Sachs Asset Management, les actions présentent toujours un beau potentiel. La maison de fonds prévoit que l’an prochain, la croissance mondiale se poursuivra et permettra aux cours d’atteindre de nouveaux records. En outre, GSAM qualifie les actions de « plutôt bon marché ».
C’est ce que révèlent les perspectives 2018 de GSAM. La maison de fonds donne la préférence aux actions plutôt qu’aux obligations d’entreprises.
Bill Gross : En 2018, la prudence impose
Bill Gross (Janus Henderson), le “roi des obligations”, recommande aux investisseurs la plus grande prudence en 2018. Si le système en arrive à ne plus générer de rendement sur dettes à risque acceptable, il se coincera et pourrait même basculer, écrit-il.