Johan Thijs
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KBC va être la première institution financière belge à lancer l’épargne‑pension durable au moyen du fonds Pricos SRI, qui satisfait aux critères de durabilité stricts imposés par la BEAMA. Il combine une approche best-in-class à des règles d’exclusion et politiques d’investissement rigoureuses.

Johan Thijs, CEO de KBC, a commenté cette initiative aujourd’hui lors de l’assemblée générale des actionnaires : « Notre décision de lancer un fonds d’épargne-pension durable sur le marché cadre parfaitement avec le rôle de pionnier que KBC joue dans le domaine de l’investissement durable depuis près de 30 ans. Elle illustre en outre clairement l’importance stratégique que nous attachons à notre rôle dans la société. »

Des critères ESG stricts

Pricos SRI n’a pas d’échéance finale et n’offre aucune protection du capital. Il s’agit d’un fonds d’épargne-pension géré activement qui investit uniquement dans des entreprises et émetteurs en mesure de passer le test de durabilité de KBC Asset Management. Cela signifie que ces entreprises doivent obtenir un score élevé en matière d’environnement, de politique sociale et de bonne gouvernance. 

KBC affirme qu’en optant pour un fonds d’épargne-pension durable, l’investisseur contribue activement à une société plus durable, tout en gardant la possibilité d’engranger un rendement potentiellement attrayant à long terme.

Johan Thijs déclare être « heureux de constater que nos clients partagent notre vision durable. En optant pour des produits d’investissement durables, ils contribuent activement à une société meilleure pour tous. KBC est aujourd’hui la première institution financière belge à offrir à ses clients la possibilité d’assortir leur épargne‑pension d’une approche durable. »

Une croissance impressionnante

KBC observe une croissance impressionnante pour les fonds d’investissement durables gérés par KBC AM, qui ont, en une année, doublé pour atteindre les 7,7 milliards d’euros. Il est en outre notable que plus de la moitié des nouveaux contrats d’épargne-pension souscrits chez KBC le sont par des jeunes. Pour KBC, « en optant pour un fonds d’épargne-pension durable, l’investisseur contribue activement à une société plus durable. »

KBC déclare que les clients qui souhaitent convertir leur fonds d’épargne-pension existant géré par KBC AM en Pricos SRI peuvent le faire gratuitement et sans trop de formalités administratives. Ils conservent en outre le rendement accumulé ainsi que leur avantage fiscal. Ils doivent cependant tenir compte du fait que, dans la limite des frais courants normaux, une rémunération annuelle de 0,10 pour cent leur sera facturée pour le screening de durabilité.

Un investisseur peut ouvrir un seul compte d’épargne-pension par période imposable. S’il a déjà conclu un contrat lors d’une année précédente, il peut à présent en conclure un nouveau. L’investisseur n’aura cependant droit, par année de revenus, à une réduction d’impôt que sur l’un des deux (ou plus) contrats, précise KBC.

Pricos SRI implique un impôt unique de 8 pour cent au 60e anniversaire du client (ou après une période de 10 ans si le client souscrit une épargne-pension à 55 ans). Cet impôt est calculé sur le total des versements, capitalisés à un taux forfaitaire de 4,75 pour cent. Un retrait anticipé est possible, mais très désavantageux sur le plan fiscal. L’impôt dû sera alors de 33 pour cent.  

Une victoire pour le climat et l’environnement

KBC a également surpris ses partisans comme ses détracteurs lors de l’assemblée générale des actionnaires en annonçant sa décision de mettre fin, avec effet immédiat, aux investissements dans les nouvelles mines de charbon et centrales à charbon. KBC accélèrera ainsi la suppression progressive de ses investissements dans le charbon tchèque.

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