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L’entreprise chinoise Anbang, propriétaire de la banque privée belge Nagelmackers, serait en discussion avec les banques d’affaires à propos de désinvestissements. Cette intention aurait pour origine les soupçons de fraude chez Anbang.

Telles sont les nouvelles rapportées par les médias chinois et occidentaux, comme Bloomberg et Reuters, sur la base de sources anonymes. Cela fait longtemps que les spéculations vont bon train sur la volonté d’Anbang de se défaire de participations étrangères. Les observateurs en Europe pointeraient également dans cette direction.

À une certaine période, l’entreprise d’assurance chinoise a effectué des reprises à grande échelle en Occident. Ainsi, en Belgique, la banque privée Nagelmackers, l’ancienne Delta Lloyd Bank, a été achetée, tout comme Fidea, qui fait partie de KBC.

Anbang a également acheté l’assureur des banques Vivat aux Pays-Bas, l’hôtel Waldorf Astoria à New York, des maisons de repos au Canada et un assureur en Corée.

L’année dernière, les choses se sont pourtant gâtées pour Anbang. Le gouvernement chinois a bridé son expansion et le PDG Wu Xiaohui a été soupçonné de fraude. Les autorités chinoises ont admis, au début de l’année, qu’elles mettaient Anbang sous curatelle.

L’annonce de la mise sous curatelle d’Anbang a été dévoilée en février. Le gouvernement chinois a repris le contrôle de l’entreprise, suite à quoi une injection de capital de 8 milliards d’euros a été effectuée.

Reuters et Bloomberg indiquent aujourd’hui qu’Anbang et les autorités chinoises seraient en discussion avec des banques d’affaires. Ils examineraient la possibilité que des sociétés de capital-investissement puissent investir dans Anbang. On ne sait pas encore précisément quelles seront les conséquences pour les participations étrangères. Jusqu’à présent, il n’y a toutefois aucune indication qu’Anbang voudrait s’en défaire. L’entreprise chinoise le nie également.

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