
Le secteur des fonds de placement continue d’être florissant. Les actifs nets commercialisés en Belgique ont atteint 194,4 milliards d’euros à la fin 2017, contre 177,2 milliards d’euros douze mois plus tôt. Le précédent record avait été atteint à la fin 2006, juste avant le déclenchement de la crise des subprimes aux Etats-Unis en 2007, qui débouchera sur une crise boursière mondiale en 2008.
Selon les chiffres publiés par la BEAMA (Association Belge des Assets Managers), la progression des actifs sous gestion s’est surtout concentrée au premier trimestre 2017. Après une période boursière moins favorable au deuxième trimestre, les encours nets sont repartis à la hausse au début du second semestre, pour se stabiliser à un niveau record durant les trois derniers mois de 2017. A fin 2017, la croissance de l’actif net des fonds commercialisés en Belgique a atteint 9,7% par rapport à l’année précédente.
La progression enregistrée au dernier trimestre 2017 s’explique par le maintien d’un niveau élevé de confiance dans le chef des investisseurs, aidé notamment par les fonds d’épargne pension qui ont enregistré des souscriptions nettes positives pour atteindre 19,6 milliards d’euros.
Au niveau sectoriel, ce sont surtout les fonds d’actions et les fonds mixtes qui ont été les principaux bénéficiaires de cette tendance, avec des progressions respectives des actifs nets sous gestion de 11,5% et de 17,9%. Pour ce qui est des fonds mixtes, la BEAMA souligne également que cette croissance est liée à l’utilisation plus intensive des fonds de fonds, qui s’explique par une augmentation des contraintes règlementaires et par une recherche d’efficacité en terme de coûts.
Les chiffres publiés par la BEAMA montrent également que les fonds mixtes représentaient à fin 2017 pas moins de 46,5% des actifs net commercialisés en Belgique (90,4 milliards d’euros), contre 23% à la fin 2016. Ils restent largement le type de fonds le plus populaire du Royaume, loin devant les 30% des fonds d’actions (58,7 milliards d’euros), les 17,7% des fonds obligataires (34,3 milliards d’euros) et les 2,2% des fonds monétaires (4,3 milliards d’euros).