Depuis la fondation d’Econopolis, les Econoshocks de Geert Noels nous guident. Les derniers ajouts à la gamme de fonds ont été le fonds Exponential Technologies en 2019, et le fonds Climate l’année dernière. Une variante RDT de ces deux fonds a également été lancée fin 2021.
Econopolis propose également des fonds actions géographiques, des fonds patrimoniaux ainsi que de quelques fonds obligataires. Econopolis continue de se positionner en tant que challenger indépendant dans le paysage belge. L’approche personnalisée et la proximité avec le client restent des caractéristiques distinctives.
« Nous disposons désormais de tous les éléments que nous pouvons proposer à nos clients pour composer un portefeuille équilibré », déclarent Michaël De Man (à gauche sur la photo), associé et Head of Fund Manager, et Marijn van Zundert (à droite), Head of Wealth Manager, lors d’un entretien avec Investment Officer.
« Cette année, nous voulons développer davantage le marché des entreprises grâce à notre offre de fonds RDT. Pour les entreprises, l’offre RDT est restée trop limitée pendant trop longtemps. Elles veulent elles aussi pouvoir profiter de fonds thématiques axés par exemple sur le climat et la technologie, tout en bénéficiant des avantages des fonds RDT. Depuis l’Accord d’été 2018, il est en effet devenu très difficile pour les entreprises d’investir directement en actions. Les fonds RDT comblent cette lacune et de nombreux acteurs en ont profité. »
Dynamique commerciale
Econopolis compte actuellement quelque 3 milliards d’euros sous gestion et supervision. Ce chiffre comprend aussi bien la gestion pure que l’activité Wealth Coaching, qui assiste des familles, entreprises et institutions fortunées dans la supervision de leurs investissements. « À la fin de l’année, nous avons intensifié nos activités marketing. La campagne a généré d’importantes entrées de capitaux dans notre modèle Twain.
Twain est notre offre numérique, qui est basée sur une gestion humaine efficace soutenue par des données intelligentes. Ce faisant, nous examinons les thèmes que le client trouve importants afin de pouvoir composer un portefeuille sur mesure. La plateforme Twain nous permet une gestion efficace, ce qui signifie que le seuil d’entrée est de 200 000 euros et que nous pouvons encore garder les coûts sous contrôle pour le client. »
De Man : « Si nous regardons la situation de manière un peu plus large, nous constatons encore que les gens recherchent toujours des alternatives au livret d’épargne. Ils optent souvent pour le marché boursier, via des fonds d’investissement. Pour les banques, les livrets d’épargne sont devenus une forme de financement très coûteuse et elles font tout pour que leurs clients n’y recourent pas. Nous constatons également que l’aversion au risque a diminué, ce que nous observons souvent après quelques bonnes années boursières. Les gros crashs, comme celui de la pandémie, ont été rattrapés en un temps record, ce qui est moins douloureux que les ‘salami crashs’ du passé. »
Personnalisation
« L’approche personnalisée est ce qui nous distingue avant tout. Chez Econopolis, le rôle de gestionnaire de portefeuille et de relations n’est pas scindé. Nous rencontrons régulièrement nos clients et pouvons ensuite intégrer le contenu de ces entretiens dans la composition du portefeuille. Mais il y a bien sûr un fil conducteur entre les portefeuilles présentant le même profil de risque. Deuxièmement, nous constatons à juste titre que la pression sur les coûts dans le secteur augmente. Au lancement d’Econopolis, nous avons délibérément maintenu ces coûts à un niveau bas et transparent. C’est une bonne chose que les investisseurs réalisent maintenant qu’ils doivent suivre les coûts », déclare van Zundert.
Il ajoute également que le fait que toutes les activités soient concentrées dans le même bureau à Wilrijk facilite les contacts. « Cela permet de garder les discussions vivantes, de veiller à ce tout le monde soit sur la même longueur d’onde dans l’analyse du marché et à ce que le consensus soit partagé », déclare van Zundert.
Industrialisation
Comme on le sait, il y a une tendance à l’industrialisation et à la standardisation sur le marché belge. « Ces modèles sont très efficaces en termes de ratio coûts/revenus, mais cela signifie également qu’avec de tels acteurs, vous devez gérer beaucoup plus de clients par gestionnaire de relations, ce qui ne laisse aucune place à la personnalisation, qui est alors compensée par d’autres services auxiliaires ou activités marketing. Vous ne devez donc pas venir chez nous pour le wining & dining, mais pour des événements importants sur le plan du contenu. Nous n’avons pas non plus de département Wealth Planning, car nous constatons que nos clients ont souvent déjà leur propre personne de contact à cette fin. »
Projets d’avenir
Le bureau d’Econopolis à Wilrijk est en cours d’extension et l’intention est de recruter de nouvelles personnes pour renforcer les différents départements. « Nous voulons continuer à nous développer de manière saine, sans compromettre notre culture et notre histoire. Dans tous nos segments, nous constatons une forte dynamique, sur laquelle nous voulons continuer à nous appuyer. Notre culture d’entreprise est un atout majeur. Nous voulons la nourrir et faire en sorte que de nouvelles personnes puissent s’y retrouver. Il faut que ce soit un bon match. »
Econopolis recherche un bon panachage de profils expérimentés et juniors à même de développer leur plein potentiel. Cette interaction entre sang neuf et collègues expérimentés constitue un mix idéal, estime De Man. « Et enfin, nous recherchons un collègue francophone qui puisse desservir le sud du pays, car la demande y est également en augmentation », conclut van Zundert.