UBS-logo.jpg

UBS, le numéro un bancaire mondial des particuliers fortunés, ébauche une restructuration majeure. La banque privée américaine, encore séparée, fusionne avec les activités internationales.

Le premier gestionnaire de fortunes tente par la même occasion de gagner les bonnes grâces des investisseurs avec un programme de rachat d’actions. C’est ce qu’a communiqué la banque suisse lundi, lors de la présentation des résultats de l’année 2017.

Cette année, UBS ambitionne l’acquisition massive d’actions propres pour un montant de 550 millions de francs suisses (467 millions d’euros). Au total, le programme de rachat devrait atteindre jusqu’à 2 milliards de francs suisses.

 

Le dividende ordinaire augmente de 8 %. 

UBS est la plus grande banque privée au monde, qui gère un volume d’actifs de 2300 milliards de francs suisses — soit environ onze fois plus que l’acteur le plus important aux Pays-Bas, ABN Amro. Jusqu’au 1er février, la branche Wealth Management se compose de deux divisions, l’une pour les États-Unis et l’autre pour le reste du monde. UBS s’apprête à fusionner ces deux géants.

Le PDG Sergio Ermotti a expliqué face à la chaîne de télévision Bloomberg que la fusion est l’étape suivante logique, qui s’inscrit dans le cadre du développement de ces cinq dernières années où la collaboration s’est intensifiée. Selon lui, cette étape va générer des économies de coûts auprès des départements de support, mais ‹il s’agit avant tout d’une question de croissance›.

La transparence en matière de réglementation – les Accords de Bâle 4 se sont conclus en décembre dernier après d’âpres négociations – met aussi la croissance en exergue, s’est encore exprimé Ermotti dans un communiqué de presse.

Martin Blessing et Tom Naratil seront à la tête de la banque privée. Blessing, ex-PDG de la banque allemande Commerzbank, a été nommé il y a peu. Naratil est aujourd’hui le patron de la division américaine qui sert les intérêts des particuliers fortunés.

Lors d’une conférence à l’intention des analystes, le CEO Sergio Ermotti a expliqué que les petites acquisitions sont de l’ordre de l’envisageable. UBS souhaite ainsi étendre sa part de marché dans des ‹segments et sur des marchés attractifs›.

Les Pays-Bas n’en font pas partie : l’été dernier, cette division a été cédée à Van Lanschot Kempen. Cette transaction s’est élevée à 2,6 milliards d’euros en volume d’actifs gérés, soit un peu plus d’un millième du total du géant UBS.

Droits d’auteur : Het Financieele Dagblad, le 22 janvier 2018.

Author(s)
Access
Limited
Article type
Article
FD Article
No