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Un gestionnaire d’actifs en ligne, avec un seuil d’entrée de 7500 euros, avec des contacts personnels si nécessaire : c’est avec cette offre que le gestionnaire néerlandais est arrivé sur le marché belge des investisseurs. Aux Pays-Bas, Axento s’occupe de plus de 4000 clients et gère un portefeuille exclusivement composé d’ETF actifs et obligataires. « Je serai très heureux si nous parvenons à attirer 500 clients belges en un an », déclare son directeur Laurens Leek.

laurens leekAxento, qui gère environ 500 millions d’euros pour ses clients, a annoncé mardi son arrivée sur le marché belge. Selon Laurens Leek, il s’agit « fondamentalement » d’une gestion d’actifs en ligne, assortie si nécessaire d’interactions personnelles. « De nombreux clients, notamment au début, ont besoin d’un peu d’aide, et nous la leur apportons. »

L’idée de déployer une activité en Belgique est née il y a un an et demi environ. « Nous étions alors régulièrement contactés par des parties intéressées en Belgique, mais ne pouvions alors rien faire pour elles. » Le gestionnaire a donc décidé de franchir le pas, il y a à peu près quatre mois. 

« Cela n’a pas été une mince affaire sur le plan réglementaire, et le marché belge est également très différent en matière de marketing », confie Laurens Leek. Les différents régimes fiscaux, notamment, ont nécessité des adaptations, en particulier pour le dépositaire, en l’occurrence Saxo. Aux Pays-Bas, le consommateur porte l’entière responsabilité de la fourniture des données pour l’imposition des actifs et des éventuelles plus-values. En Belgique, plusieurs prélèvements sont réalisés à la source sur la base des données fournies par les banques. Le dépositaire doit donc pouvoir faciliter cette procédure dans ses systèmes.

Concernant la surveillance des activités de gestion d’actifs, Axento utilise le passeport européen de l’Autorité des marchés financiers.

Pour le marketing, la difficulté réside dans les différences culturelles. Axento a engagé un bureau d’études pour le conseiller sur la façon dont la clientèle belge préfère que l’on s’adresse à elle. « Les choses y sont différentes d’aux Pays-Bas. Les Néerlandais sont plus directs ; en Belgique, on constate que les gens préfèrent que l’on s’adresse à eux d’une manière un peu plus formelle », constate Laurens Leek.

Le produit reste cependant le même. Par conviction, Axento propose à tous ses clients « un portefeuille d’investissement optimal unique » qui se compose exclusivement d’ETF en actions et obligations, ce qui permet de maintenir des coûts réduits : « Nos frais sont inférieurs à la moyenne du marché. » C’est d’ailleurs l’un des points sur lesquels l’accent sera mis pour le marketing belge. En Belgique, la gestion d’actifs est dominée par les grandes banques, plusieurs banques privées et quelques acteurs de niche. Plusieurs d’entre eux sont également actifs aux Pays-Bas, comme Mercier Van Lanschot, Degroof Petercam et Delen Private Bank. Les Pays-Bas comptent une centaine de petits gestionnaires d’actifs, mais ce secteur est bien moins développé en Belgique.

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