« Les investisseurs ne veulent pas de coupes budgétaires coronavirus ».

Les entreprises qui, pendant le krach du coronavirus, ont choisi de conserver leur personnel et de prendre des mesures pour soutenir leurs fournisseurs ont été récompensées par les investisseurs institutionnels, révèle une étude de State Street Associates.

« Une courte fenêtre d'opportunité développe un rallye de la valeur »

La différence de valorisation entre les actions chères et les actions bon marché est allée trop loin ces dernières semaines. Les investisseurs peuvent donc s’attendre à une période de surperformance des actions de valeur. Toutefois, celle-ci ne durera pas trop longtemps.

Jamais les investisseurs n’avaient été aussi unanimes dans leur allocation qu’aujourd’hui : ils sont presque tous surpondérés en actions de qualité et de croissance, et évitent les secteurs les plus touchés par la crise du coronavirus. 

JP Morgan AM: « Les marchés ne reflètent pas l’économie »

Juvyns (JP Morgan AM) table sur une reprise progressive à partie du troisième trimestre, avec un impact économique qui ne se reflète pas dans les valorisations boursières. Le positionnement reste donc prudent, avec une exposition sur la technologie ou les soins de santé comme option stratégique pour les portefeuilles. 

Comgest : « Les actions japonaises à la veille d’une redécouverte »

Richard Kaye, gestionnaire du fonds Comgest Growth Japan, parvient difficilement à contrôler son optimisme concernant les actions japonaises. Le retour de l’investisseur japonais sur son propre marché, notamment, pourrait provoquer un véritable boom. Il opte pleinement pour le nouveau Japon et laisse l’ancien de côté, dont l’industrie automobile est le fer de lance.

Carmignac : « Mon travail est devenu plus facile depuis deux mois»

Verlé (Carmignac) souligne que des opportunités existent sur les segments du crédit qui ont été les plus fortement impactés par la crise du coronavirus. Il faudra toutefois rester très sélectif et privilégier les émetteurs qui seront en mesure de survivre durant les prochains mois. Les prochains mois seront marqués par une augmentation rapide des taux de défaut. 

« Une définition plus stricte doit protéger la réputation des ETF »

Une définition plus stricte des Exchange Traded Funds est nécessaire. Six fournisseurs d’ETF plaident en ce sens dans une lettre qu’ils ont envoyée aux bourses américaines la semaine dernière. La définition est importante, car ce qui se passe exactement dans le fonds n’est parfois pas suffisamment clair pour les investisseurs.

ING Baromètre des Investisseurs : les investisseurs belges sont sceptiques

Le Baromètre ING des Investisseurs progresse en avril par rapport à mars, mais à 64 points, il reste largement inférieur au niveau neutre de 100. Les prévisions économiques restent très moroses et 60 % des investisseurs estiment qu’il faudra attendre 2022 pour que la bourse renoue avec ses niveaux d’avant le coronavirus. Une partie des investisseurs considère que le moment est de nouveau venu d’acheter des actions, mais les opinions n’avaient plus été aussi partagées depuis 2007, preuve que les incertitudes demeurent importantes.

Boost d’image pour les entreprises pharmaceutiques grâce au coronavirus

En raison de la crise du coronavirus, les investisseurs portent soudain un tout autre regard sur les entreprises pharmaceutiques. « La pandémie a changé la perception du secteur par le public », déclare Lydia Haueter, responsable du fonds Pictet Biotech.