Panique sur les bourses. Que fait Warren Buffett ?

Il n’y a pas si longtemps, les médias et critiques écrivaient que Warren Buffett avait perdu sa ‘magic touch’, mais maintenant que Wall Street et d’autres bourses arborent une teinte rouge sang et que le gourou de l’investissement compte plus de 120 milliards de dollars de liquidités en poche, la communauté est en quête de sa parole salvatrice. 

M&G: Une vague qui s'abat sur les marchés

L’épidémie de coronavirus a remplacé les guerres commerciales comme une vague qui s’abat sur les marchés, provoquant la panique des marchés financiers mondiaux craignant un choc pour l’économie mondiale. 

Il ne s’agit plus seulement d’un problème asiatique (même si le nombre de cas signalés en Chine continentale a diminué), le virus s’est propagé en Italie, en Corée du Sud et en Iran et l’on craint que cela ne se transforme en une pandémie mondiale.

LFDE fait le point sur les marchés

Les marchés actions viennent de connaître une correction brutale et généralisée. Lundi 24 février, les principaux  indices actions ont reculé de 3% à 4% pour la plupart. Dans le même temps, l’or a atteint des niveaux inédits depuis 2013 et les obligations des pays jugés « sûrs » comme les Etats-Unis et l’Allemagne étaient fortement recherchées. De ce fait, le taux à 10 ans allemand frôle de nouveau le niveau de -0,50%, non loin de ses niveaux records proches de -0,70% enregistrés à la fin de l’été dernier.

Où y a-t-il encore des opportunités sur les marchés de la dette dans un climat d’investissement à faible rendement ?

Les sources traditionnelles de revenus se tarissent. Le faible rendement sur les marchés de titres à revenu fixe amène les investisseurs à se tourner vers des dettes plus risquées pour compenser le manque de rendement. Mais cela les rend encore plus vulnérables en période de stress du marché. Sean Markowicz, stratégiste chez Schroders, estime que les investisseurs ne doivent pas se satisfaire d’un rendement moindre, ni d’un risque plus élevé. Une approche flexible permet de tirer profit de la diversité des marchés de la dette.

Pour et contre : sortir (ou non) des actions en raison du coronavirus 

L’incertitude quant à l’impact économique du coronavirus justifie-t-elle ou non la vente d’actions ? Oui, déclarent les analystes de JP Morgan, car on n’est jamais trop prudent. Non, estime Robeco, car il est encore trop tôt pour prendre une décision aussi radicale.