Investir en temps de guerre

Les marchés financiers ont des difficultés à évaluer correctement les développements géopolitiques tels que la guerre. Contrairement à la forte probabilité d’un résultat positif, il existe toujours une petite chance d’un scénario très noir. La guerre est essentiellement un événement ponctuel. Les investisseurs sont formés pour voir au-delà des événements ponctuels.

Une récession embrase-t-elle à nouveau les actions de croissance ?

L’écart de performance entre valeur et croissance reste considérable depuis le début de l’année, mais la croissance commence à rattraper son retard. Avec la Fed qui s’apprête à relever les taux d’intérêt de 25 points de base et la possibilité d’une légère récession en Europe et aux États-Unis, la croissance pourrait paradoxalement recommencer à surperformer.

Le risque obligataire dans un portefeuille neutre

L’investisseur belge qui a commencé à investir dans des actions (MSCI ACWI IMI) le 1er janvier de l’année dernière a, après correction de l’inflation, gagné 10 %. L’investisseur qui a commencé par des obligations (Vanguard Global Bond hedged to euro) au même moment a, après ajustement de l’inflation, perdu 13 %.

L'impact sans précédent de l'investissement ESG

Ces dernières années, le contraste entre l’économie réelle et les marchés financiers semble s’accentuer. L’économie réelle concerne des personnes réelles, des emplois réels et de l’argent réel, tandis que sur les marchés financiers, tout semble artificiel et la spéculation est omniprésente. C’est ignorer l’importance des marchés financiers pour l’allocation efficace du capital.

"Les SIR sous-évaluées sont plus intéressantes"

Après un peu plus de deux mois en 2022, il peut être utile de porter un regard rétrospectif sur les SIR (sociétés immobilières réglementées). Si nous comprenons ce qui s’est passé au cours des derniers mois, nous pourrons (peut-être) tirer des conclusions pour les mois à venir. Les actions plus faiblement valorisées sont plus résistantes.

Ce que les marchés nous disent de la prochaine récession

À court terme, la Réserve fédérale n’a qu’une seule option, celle de relever les taux d’intérêt afin de faire baisser l’inflation. Si cela se fait au détriment de la croissance économique, alors «qu’il en soit ainsi». En même temps, en plus de toutes les souffrances personnelles, la guerre en Ukraine va faire baisser la croissance en Europe et dans le monde. En conséquence, le «mot R» est réapparu à l’horizon.

Le dollar comme arme non conventionnelle

Le dollar est une arme efficace dans la lutte contre la Russie, mais il compromet le statut de monnaie de réserve. Couper la Russie du système financier frappe durement l’économie russe, mais d’autres pays s’en rendent compte également. Pour le Premier ministre de l’époque, Medvedev, en 2014, utiliser le dollar comme une arme équivalait à une déclaration de guerre ouverte.

La deuxième guerre froide a commencé ?

Les dirigeants occidentaux ont du mal à trouver une réponse au dernier défi de Poutine. Ils sont d’accord pour que cela ressemble à une position unifiée. À cet égard, ils mettent surtout par écrit les mesures que les États-Unis et l’Europe occidentale sont prêts à prendre si la Russie passe à l’étape suivante. La combinaison de la vantardise française et de la passivité allemande n’est pas heureuse à cet égard.