Analyse de la correction : la fin du bal ?
Les bourses américaines ont vécu leurs dix plus mauvais jours depuis des années. Les stratèges peinent à se mettre d’accord sur la cause et les conséquences précises de cette correction. Explications.
Le stratège de Natixis : ce n’est pas une normalisation heureuse
Le marché haussier ne touche pas encore à sa fin, mais les taux d’intérêt américains ont bel et bien atteint un point critique, confie à Investment Officer Raphael Gallardo, stratège multi-asset chez Natixis Asset Management.
« Alors que selon le consensus régnant sur le marché, le rendement à dix ans peut encore grimper sans problème jusqu’à 3,5 %, nous affirmons depuis un certain temps déjà que le point critique sera atteint bien plus tôt, en l’occurrence à 2,8 %. »
Gestionnaires de fonds : il est totalement inutile de paniquer pour l’instant
Les gestionnaires de fonds déclarent au diapason : « inutile de paniquer ». C’est ce qu’il ressort d’un extrait des perspectives de marché résultant de la correction intervenue sur les marchés d’actions internationaux. Toutes les maisons de fonds semblent vouloir rassurer les investisseurs.
Robeco s’y attèle en écrivant qu’il n’y a « aucune raison de paniquer », tandis que Candriam qualifie le flash crash de technique plutôt que de fondamental.
‘Investir dans le pétrole redevient attractif’
Grâce à la limitation de production de pétrole imposée par l’OPEP (NDT : Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole), le cours du pétrole devrait continuer à osciller cette année entre 60 et 70 dollars le baril. Les compagnies comme Shell vont bénéficier de ces prix à la hausse et peuvent à nouveau augmenter leur production. Des opportunités s’ouvrent dans le secteur pétrolier, surtout pour les protagonistes du pétrole de schiste.
La flexibilité : la règle d’or pour l’investisseur obligataire
Comment réagir face à une année qui semble s’annoncer sous un angle difficile pour les investisseurs défensifs ? Par l’allocation tactique des actifs. C’est ce qu’explique Matt Argent, gestionnaire de portefeuille chez Janus Henderson à Investment Officer. ‘Trouver le bon équilibre entre le risque et le rendement dans cette phase de cycle économique relève quasiment du défi.’
Vanguard étend son offre D’ETF en Europe
La société coopérative de gestion d’actifs Vanguard mise sur la popularité des fonds Exchange Traded Funds (ETF) en Europe. Notamment connue pour ses fonds indiciels, la société va étendre son offre actuelle européenne dans la période qui suit.
Groupe de réflexion : 'La Fed pourrait réfréner le marché boursier'
La Réserve Fédérale pourrait prendre des mesures pour réfréner le marché boursier américain, sous peine autrement de courir le risque qu’un crash boursier plonge l’économie dans une phase de récession.
C’est ce qu’affirme le cabinet d’analyse économique et groupe de réflexion Oxford Economics dans son étude ‘research briefing’ ci-jointe.
Le cabinet ne traîne toutefois pas à faire observer à cet égard que de manière générale, la Fed n’engage le marché boursier dans sa décision que lorsque la baisse est déjà amorcée.
Il existe 43 000 actions de par le monde. Et 3 Mio d’indices
Les investisseurs ont tellement besoin d’indicateurs pour mesurer leurs performances qu’il existe aujourd’hui septante fois plus d’indices que d’actions. C’est ce que révèle un nouveau comptage de l’Index Industry Association (IAI), communiqué par le Financial Times.
Goldman Sachs : continuer à privilégier les actions américaines
Continuer à privilégier les actions américaines et opter pour une approche tactique en faveur des titres à haut rendement américains et des actions et valeurs des marchés développés. C’est ce que conseille l’Investment Strategy Group de Goldman Sachs à ses clients.
‘Les politiciens et la génération Y déterminent la direction que prend le monde de la finance’
La génération Y, apte à faire entendre sa voix, marque de plus en plus l’économie de son empreinte et c’est une très bonne nouvelle pour les investisseurs durables, s’exprime Guy Janssens, Head of Sustainable & Responsible Investments chez BNP Paribas. Il explique à Investment Officer de quelle façon les choix de ladite « Génération Y » influenceront de plus en plus les marchés financiers.