« Le retour à la moyenne bat son plein »

Beaucoup de valeurs opèrent un retournement. 2023 pourrait bien être l’image inversée de 2022. « Mais nous restons plutôt défensifs et axés sur la valeur. »

C’est ce que déclare Steven Vandepitte (photo), stratège chez ING Belgique. « Du moins pour les premières semaines, 2023 semble être l’image inversée de 2022. Nous n’en sommes qu’à trois semaines, mais nous nous gardons d’être trop bearish. »

Les investisseurs occidentaux sur le qui-vive face à la boîte de Pandore japonaise

Ce n’est pas Davos, mais Tokyo qui retient l’attention des marchés ce mercredi. La Banque du Japon a défié les attentes du marché plus tôt dans la journée en laissant sa politique de contrôle de la courbe des taux inchangée pour le moment. Toutefois, les marchés se demandent combien de temps la BoJ peut maintenir cette situation alors que les rendements des obligations d’État mondiales augmentent. Le Japon est peut-être assis sur la boîte de Pandore.

ING : les prix de l'énergie sont moins déterminants pour l'inflation en 2023

À court terme, les nouvelles ne vont pas soudainement devenir très positives, c’est pourquoi nous sommes prudents en termes d’allocation. Nous optons pour des secteurs plus défensifs tels que les produits pharmaceutiques et l’énergie. Ainsi que le secteur financier, en raison de la hausse des taux d’intérêt», déclare Peter Vanden Houte (photo), économiste en chef chez ING Belgique.

50 ans entachés, mais désormais "remis sur les rails" : la politique industrielle

Pendant une cinquantaine d’années, le terme «politique industrielle» a été entaché. Aucun politicien, même d’obédience de gauche, n’a osé l’utiliser dans sa bouche - et encore moins les responsables politiques. Mais soudain, le mot «i» revient à la mode ; l’Union européenne en fait même sa raison d’être, selon des documents internes. Les investisseurs en gardent peu de bons souvenirs. 

Analyse : que réserve l’année 2023 aux actions immobilières

En ce qui concerne les perspectives pour 2023, j’avais un scénario particulier en tête. En l’occurrence, un scénario dans lequel les taux d’intérêt à long terme connaîtraient une certaine baisse (grâce à une inflation plus faible), qui devrait permettre aux actions immobilières de récupérer une partie (en soulignant bien ‘une partie’) des lourdes pertes de l’année 2022. Nous rappelons que 2022 a été la deuxième pire année (après 2008 !) pour les actions immobilières depuis 1990. 

Danse des chaises au sommet du Quintet

La banque privée mondiale Quintet, basée au Luxembourg, a remanié la direction de ses succursales au Luxembourg et en Allemagne après une série de départs à la fin de l’année dernière, dont celui du CEO Europe Thomas Rodermann, l’un des quelques anciens cadres d’UBS qui ont rejoint la banque ces dernières années.

« C’est le sweet spot pour 2023 »

En 2022, le gaz et le pétrole donnaient le ton dans les portefeuilles de matières premières. De grandes tendances telles que la réouverture de la Chine et la durabilisation de l’Occident suscitent désormais un mouvement de rattrapage pour les métaux industriels. « Les métaux industriels pourraient devenir le sweet spot de l’année 2023. »

Deutsche Bank : la hausse des taux d'intérêt est largement derrière nous

« À cet égard, l’Europe en particulier bénéficie de notre préférence. Sur le plan thématique, nous misons sur la transition énergétique, la cybersécurité, les soins de santé et les infrastructures », déclare Wim D’Haese, responsable de la stratégie d’investissement chez Deutsche Bank Belgique.