L'Europe est beaucoup moins attrayante que les États-Unis.
L’approvisionnement énergétique de l’Europe est soumis à de fortes pressions, et le taux d’inflation de 8,9 % dans la zone euro ne semble pouvoir être amorti que par de fortes hausses des taux d’intérêt, ce qui pourrait précipiter l’économie européenne dans la récession. L’Europe est-elle encore le continent où vous voulez être en tant qu’investisseur ?
« La transition énergétique est une source d’opportunités »
Pauline Grange (Columbia Threadneedle) souligne les opportunités qui existent actuellement dans le marché pour profiter notamment des efforts européens pour améliorer l’autonomie énergétique du Vieux Continent.
Quintet : « La technologie reste une conviction forte »
Les spécialistes de Quintet (Puilaetco) soulignent cinq grandes tendances qui doivent guider les allocations des portefeuilles pour les prochains mois, avec une prédilection pour les actions, les actifs privés et certains segments obligataires.
« Les entreprises asiatiques pourront surperformer »
L’Europe et les États-Unis vont connaître une récession au second semestre de l’année. En Asie cependant, l’avenir semble plus positif après une série de confinements stricts en Chine, et les semi-conducteurs sont le thème d’investissement asiatique de prédilection.
ArcelorMittal sees risks in growth, inflation and China
Luxembourg-based steelmaker ArcelorMittal, the world’s second-largest, on Thursday posted higher-than-expected earnings thanks to rising prices but warned that it sees risks in inflation, the ongoing war in Ukraine and the effects of the Covid-19 pandemic in China.
The company posted EBITDA earnings of 5.16 billion dollars in the second quarter, up from 5.05 billion in the period a year earlier. Analysts polled by Reuters had expected earnings of 5.09 billion.
BNP : Neutre à légèrement surpondéré en actions
L’allocation d’actifs de BNP Paribas Fortis est actuellement neutre à légèrement surpondérée en actions et sous-pondérée en obligations, principalement avec une duration inférieure à la moyenne.
C’est ce que déclare Philippe Gijsels (photo), Chief Strategist de BNP Paribas Fortis en Belgique, dans une interview accordée à Investment Officer.
« Des règles de marketing trop strictes freinent les investissements »
« Les investisseurs veulent être rapidement informés de tout ce qui se passe sur les marchés financiers et de l’impact de ces événements sur leurs propres fonds d’investissement », selon le gestionnaire d’actifs Schroders. Des règles belges strictes en matière de communication financière compliquent cependant les choses.
KBC : « Une récession plus forte n’a pas été anticipée »
Les stratèges de KBC sont sous-pondérés en actions comme en obligations. S’ils étaient même très fortement sous-pondérés en obligations, ils ont récemment commencé à construire leurs positions. « Les marchés n’anticipent pas encore une récession plus forte. »
Les marchés accueillent favorablement la hausse du taux de la Fed de 0,75 %.
La Réserve fédérale américaine a annoncé mercredi soir la hausse attendue de 75 points de base des taux d’intérêt. La douleur de l’inflation devra désormais être soigneusement mise en balance avec la menace d’une récession économique. Les marchés boursiers ont réagi positivement à la politique annoncée. Le S&P a gagné 2,68 % et le Dow Jones près de 1,4 %.
« Nos actifs sous gestion sont en hausse depuis cinq années consécutives »
Les clients de Van Lanschot Belgique gardent la tête froide, mais la nervosité s’insinue davantage que pendant la crise du coronavirus dans leur esprit. Les obligations reprennent du sens et la dynamique commerciale reste forte.
C’est ce qui ressort d’un entretien avec Geoffroy Vermeire (photo), membre du comité de direction de Van Lanschot Belgique. Il se montre satisfait de la dynamique commerciale de la banque privée.