Perspectives 2024 : un nouvel âge d’or pour les obligations ?

Dopés par la perspective d’une baisse des taux d’intérêt à moyen terme, les marchés à revenu fixe sortent du marasme. Malgré les défis macroéconomiques persistants, certains anticipent l’avènement d’un nouvel âge d’or pour les obligations. Les stratèges et les gestionnaires de portefeuille soulignent tous la nécessité de se montrer sélectif.

ING prévoit un atterrissage en douceur, mais...

Peter Vanden Houte, économiste en chef, et Steven Vandepitte, stratégiste chez ING, anticipent un atterrissage en douceur pour l’économie. Bien qu’un trimestre de contraction soit possible, 2024 devrait se terminer sur une croissance modeste. Ce scénario nécessite une politique d’investissement active, axée sur les actions d’entreprises affichant un bilan solide et les obligations investment grade.

Tim Nijsmans : « J'ai eu du mal à accepter que je ne pouvais pas battre le marché »

Tim Nijsmans n’a pas le temps de se prélasser dans son hamac. Le conseiller financier indépendant a écrit un best-seller sur l’investissement et constate que cela profite à son activité. Il raconte comment, en tant que gestionnaire de fonds dans une banque privée, il a perdu foi dans la gestion active, pour ensuite nager avec entêtement à contre-courant.

Outlook 2024: New golden age looms for bonds

Fixed income markets are moving out of the doldrums encouraged by the medium-term prospect of declining interest rates. Despite persistent macro-economic challenges, a new golden age could loom for bonds, one CIO argues. Investment officers and fixed income strategists that spoke to Investment Officer agree, but all underline the need to be picky.

« J’espère que la BCE ne s’accrochera pas coûte que coûte à ces 2 % »

« La confirmation que les banques centrales ne tiennent pas absolument à s’attaquer au dernier point de base de l’inflation est, pour moi, la décision la plus importante de 2024 », déclare Wim Vermeir, chief investment officer d’AG Insurance.

2024, la fin de l’ère des Sept Magnifiques

La prédominance des Sept Magnifiques diminuera en 2024, ce qui se traduira par une réorientation plus large des marchés boursiers pour l’année à venir, prévoient les experts en actions. « Il ne sera plus question des Sept Magnifiques l’année prochaine. » Concernant d’autres thèmes, les avis sont partagés.

Earnings recessions averted?

A major hazard for investors is becoming too entrenched in their beliefs, especially when evidence suggests a different narrative. While the idea of a “soft landing” may seem overly optimistic, it’s undeniable that some bastions of investment remain resilient, as evidenced by sustained corporate profits.

Mismatch

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Les gestionnaires d’actifs européens font preuve d’un optimisme prudent

Dans un monde fragmenté sur le plan économique, où les tensions géopolitiques se multiplient, la pression inflationniste reste forte et les incertitudes persistent, les responsables des investissements des trois plus grands gestionnaires d’actifs européens - Amundi, DWS et Schroders - envisagent l’année 2024 avec un optimisme prudent.

Fidelity en tête du top 5 des marchés émergents hors Chine

Les actions chinoises ont suscité un intérêt croissant, notamment chez les investisseurs ciblant les marchés émergents. Toutefois, des doutes pointent de plus en plus sur la pertinence d’un investissement dans l’empire du Milieu, ce qui a bridé l’avancée des actions chinoises ; la prudence semble désormais de mise. Des produits excluant spécifiquement le pays apparaissent même sur le marché, et certains gérants actifs optent délibérément pour une forte sous-pondération de la Chine dans leur portefeuille.