Candriam : long actions, short duration

Le sentiment et le positionnement des investisseurs ainsi que la volatilité n’illustrent ni un excès de confiance, ni un excès de prudence. Les marchés ont bien intégré le fort rebond « mécanique » post-pandémie, comme en atteste la nette surperformance des cycliques depuis le creux de mars 2020. Dans cet environnement, nous prévoyons des rendements positifs mais inférieurs à ceux de l’année passée.

"Les valorisations aux USA sont pas très intéressantes"

Rajesh Varma a récemment fêté son dixième anniversaire à la tête de DNCA Invest Beyond Global Leaders. Il estime que la hausse de l’inflation est de nature transitoire, mais susceptible de provoquer une hausse de la volatilité durant les prochains mois. Avec 20% de liquidités dans le portefeuille, il est prêt à profiter d’un mouvement baissier sur les valeurs qu’il apprécie. 

« Le capital-risque est moins risqué que ne le pensent les investisseurs »

Le montant du capital-risque injecté dans les start-up européennes augmente d’année en année. Capricorn Partners, une société de capital-risque (ou venture capital) basée à Louvain, se trouve en plein milieu de cette tourmente. Leur Capricorn Digital Growth Fund, dirigé par Katrin Geyskens, vétéran de Capricorn, se concentre sur les start-up qui placent les données au cœur de leurs activités. Le fonds a déjà levé 55 millions d’euros, en pleine pandémie, et vise maintenant une clôture finale à la fin de l’année. 

Les données ESG provenant de parties externes ne sont pas très transparentes".

Les données des parties externes ne sont pas suffisamment transparentes pour que l’on puisse s’y fier entièrement dans les investissements ESG. De plus, les scores de ces partis sont souvent basés sur des informations et des performances du passé. En particulier dans le cas de la durabilité, un outil doit aider les investisseurs à se projeter dans l’avenir.

Rapport sur la richesse mondiale : la richesse augmente malgré la pandémie

La richesse mondiale a augmenté de 7,4 % l’année dernière pour atteindre le chiffre record de 418 300 milliards de dollars. Dans le même temps, le nombre de millionnaires dans le monde a augmenté de 5,2 millions depuis la pandémie. En Belgique, 900 millionnaires ont rejoint les rangs. Le revers de la médaille est que l’inégalité des richesses, malgré la crise de Corona et le verrouillage, a également augmenté de manière exponentielle.

Capital Group : « L’inflation risque d’être plus forte que prévu »

Pour l’économiste Robert Lind de Capital Group, il est un peu réducteur de qualifier de temporaire la poussée d’inflation actuelle ; il considère en outre une intervention des banques centrales plus rapide que prévue comme le pire risque pour le marché haussier. Enfin, il a un avis très tranché sur la question des relations commerciales sino-américaines et la présence d’obligations au sein d’un portefeuille.

Belfius : l'assouplissement des restrictions déclenche une poussée de croissance économique au Royaume-Uni

Avec la réouverture des magasins et des écoles et la diminution de la réglementation des restaurants et des bars depuis le mois d’avril, les rues du Royaume-Uni ont repris vie. En avril, le PIB a rebondi de 2,3 % sur une base mensuelle, après une contraction de 1,5 % au premier trimestre de cette année. Les entreprises de services telles que celles de l’hôtellerie, de la restauration et du tourisme ont prospéré.

Belfius écrit ceci dans uné étude de recherche.

La Fed veut-elle freiner l'inflation des actifs ?

Pendant l’heure de questions-réponses qui a suivi la décision sur les taux du FOMC (Federal Open Market Committee), Jerome Powell a fait une déclaration très audacieuse concernant la future politique monétaire. À la question de savoir quand nous devrions nous attendre à une politique monétaire moins agressive, Powell a répondu que la reprise économique est loin d’être terminée (marché du travail et chômage) et que nous ne devrions pas tabler sur un durcissement monétaire avant fin 2023. 

« Le président de la Fed nous a montré le canari dans la mine de charbon »

La récente conférence de presse du président de la Fed Jerome Powell, au cours de laquelle il a bel et bien reconnu l’existence d’un risque d’inflation, a été, pour les marchés, le proverbial canari dans la mine de charbon. « La Fed prend un indice de niveau de prix dont tout a été retiré. Les prix n’ont naturellement pas augmenté ‘ex-tout’, mais ce n’est pas comme cela que les choses fonctionnent. Nous constatons bien une pression ascendante sur les prix. »

ING Belgique : les investisseurs en actions ont de bons mois devant eux

La croissance économique en Belgique, et dans le reste de la zone euro, se situera à 4,5 % cette année, tandis que les États-Unis atteindront une croissance de 7 %. Telles sont les perspectives financières et économiques de l’économiste en chef d’ING, Peter Vanden Houte. Le tsunami redouté de faillites et de pertes d’emplois ne se produira probablement pas. Cependant, il existe un risque d’inflation structurelle, bien que cela soit plus préoccupant aux États-Unis que dans la zone euro.