Banques privées

Le ministre des Finances Johan van Overtveldt (NVA) a annoncé l’ouverture d’une enquête sur ING Belgique. Selon des recherches effectuées notamment par De Tijd et les journaux néerlandais FD et Trouw samedi dernier, il apparaît dans la nouvelle fuite de Panama Papers qu’une succursale de cette banque basée à Genève, en Suisse, compte parmi ses clients des dizaines d’oligarques russes actifs dans le secteur de l’énergie.

À l’heure où les contours d’un nouvel ordre mondial se précisent, les investisseurs doivent élargir leurs horizons et adapter leurs stratégies au déplacement des rapports de forces économique de l’Occident vers l’Orient.

C’est le constat des spécialistes de l’allocation d’actifs de KBL European Private Bankers (entre autres Puilaetco Dewaay Private Bankers) dans leurs perspectives d’investissement semestrielles. Insinger Gilissen fait notamment partie de ce collectif de ‘private banks’, dont le siège est établi au Luxembourg.

Les incertitudes géopolitiques et la hausse de la volatilité sur les marchés financiers ont poussé les spécialistes de Nagelmackers à sortir de leurs positions les plus agressives pour remonter leur exposition sur les actions américaines. 

China Merchants Bank figure pour la première fois dans le top 10 mondial des gestionnaires de fortune. Fin 2017, la banque avait 206 milliards de dollars sous gestion. BNP Paribas reste le plus important de la zone euro. Tel est ce qui ressort des données compilées par GlobalData et Private Banker International. 

Les premiers clients de neuf banques européennes, dont KBC, peuvent utiliser dès ce mois-ci une plateforme commerciale basée sur la technologie de la blockchain, confirme Chantal Van Haute, trade & innovation expert chez KBC, à Investment Officer. D’autres banques devraient prochainement rejoindre la plateforme.

Le groupe bancaire français Société Générale cherche à vendre ses activités de banque privée en Belgique. Les repreneurs potentiels pour les activités de la banque privée sont déjà nombreux. 

Tel est ce que rapporte L’Écho, qui s’appuie sur diverses sources. En raison des règles plus strictes, une lutte de consolidation entre petits acteurs est attendue depuis un certain temps déjà.

En raison de la réglementation plus stricte, il est difficile pour les conseillers de communiquer facilement avec les clients et de répondre rapidement à leurs souhaits. Tel est ce qu’affirme Regine Debeuckelaere, directrice de la banque privée et de la gestion de patrimoine chez KBC. « Les clients attendent une réponse rapide à leurs questions, ce qui n’est plus possible à cause de toutes les nouvelles lois et directives qui submergent le secteur. » 

ING étend également son appli britannique de finances personnelles Yolt à la France et l’Italie. L’ambition est de construire une plateforme paneuropéenne.

Lancée en Grande-Bretagne en juin 2017, Yolt a déjà attiré 300 000 utilisateurs enregistrés.

L’application fournit aux utilisateurs un aperçu à guichet unique de leurs comptes bancaires détenus dans différentes banques, y compris les comptes d’épargne et les cartes de crédit. 

À partir de la fin juin, les clients de KBC/CBC qui utilisent Alexa, l’assistant virtuel d’Amazon, pourront également faire appel à ce dernier pour consulter le solde de leur compte. Avec cette expérience, KBC est la première banque européenne à offrir à ses clients la possibilité d’utiliser la technologie vocale pour des opérations bancaires.

À l’heure de la numérisation et de la lourdeur de la réglementation, les institutions financières devront se montrer encore plus collaboratives. Les banques doivent aussi adopter une position claire en faveur du service à la clientèle et dénoncer les mesures politiques irréalisables.