« Mifid II n’assure pas des conditions de concurrence équitables pour des conseillers »
Loin d’assurer des conditions de concurrence équitables dans le secteur des services d’investissement, la directive Mifid II crée au contraire des inégalités en opérant une distinction entre les conseils fournis sur une base indépendante et ceux qui ne le sont pas.
Deutsche Bank, première banque en Belgique à conseiller les clients sur les ETF
Investment Officer a rencontré Knut Huys, spécialiste fonds chez Deutsche Bank, qui pense que les banques doivent aussi pouvoir conseiller des fonds indiciels à leurs clients sur des marchés très efficients. « En matière de sélection des ETF également, le rôle du conseil n’a jamais été plus pertinent qu’aujourd’hui. »
Mifid II est un casse-tête pour les banques
Suite à la transposition tardive de Mifid II en législation nationale, les banques belges ne sont pas encore prêtes pour l’entrée en vigueur de la directive européenne.
Mifid en Belgique : un effet boule de neige
Mifid II est entrée en vigueur le 3 janvier. Cette directive européenne implique d’importantes conséquences pour le secteur belge des investissements. La Grande-Bretagne, où l’interdiction de rétrocession s’applique déjà depuis 2010, laisse entrevoir l’ampleur exacte de ces conséquences.
Vincent Delfosse : 'le conseil sur mesure va disparaître'
MiFID II engendre des bouleversements dans le monde de la gestion. Dans les banques privées, tout le monde s’agite, des services informatiques au compliance officer en passant par les gestionnaires et les chargés de clientèle.
Conseiller sous Mifid II : un challenge
Mifid II contraint les conseillers des banques à accompagner encore mieux les clients lors de leurs choix d’investissement. Par ailleurs, le profil de risque requiert de la part de la majorité des investisseurs particuliers une très nette surpondération des obligations. (La tâche n’est) Pas facile à une époque où les taux montent et où les marchés d’actions ont le vent en poupe. Dirk Thiels, stratège senior chez KBC, révèle à Investment Officer comment la banque (s’y prend) gère la situation.
UBS s’apprête à fusionner ses banques privées
UBS, le numéro un bancaire mondial des particuliers fortunés, ébauche une restructuration majeure. La banque privée américaine, encore séparée, fusionne avec les activités internationales.
Le premier gestionnaire de fortunes tente par la même occasion de gagner les bonnes grâces des investisseurs avec un programme de rachat d’actions. C’est ce qu’a communiqué la banque suisse lundi, lors de la présentation des résultats de l’année 2017.
ING face à la résistance dans le combat pour l’acquisition des clients Record
Une âpre lutte a éclaté entre les agents de Record Bank et la maison-mère ING qui veut s’approprier les 600 000 clients de sa filiale. Les agents Record expriment surtout leur mécontentement sur la méthode de communication d’ING Belgique.
« Les banques se sont trop longtemps concentrées sur leur produit, et non sur leurs clients »
Au cours de ces dernières décennies, les banques auraient dû faire davantage d’efforts pour mieux connaître leurs clients et pouvoir ainsi leur fournir un meilleur service.
C’est ce que répond Stijn Ceelen, directeur national de Binck Bank, au quotidien De Tijd, en réaction aux propos du professeur Koen Inghelbrecht, qui enseigne la théorie de l’investissement à l’université de Gand et estime que les banques doivent en faire davantage que ce que leur imposent les directives relatives aux investisseurs, comme la directive européenne Mifid.
‘Les politiciens et la génération Y déterminent la direction que prend le monde de la finance’
La génération Y, apte à faire entendre sa voix, marque de plus en plus l’économie de son empreinte et c’est une très bonne nouvelle pour les investisseurs durables, s’exprime Guy Janssens, Head of Sustainable & Responsible Investments chez BNP Paribas. Il explique à Investment Officer de quelle façon les choix de ladite « Génération Y » influenceront de plus en plus les marchés financiers.