Dix idées fausses sur les Magnificent Seven

Il est frappant de constater à quel point peu d’investisseurs osent miser sur les Magnificent Seven avant 2024. Toutes sortes de choses sont en train de basculer, mais ce sont les Magnificent Seven qui sont attaqués. Le battage médiatique est terminé et ils peuvent s’effondrer à tout moment. Ce n’est réellement pas la solution idéale ou souhaitée. C’est un point de départ intéressant pour un investisseur qui ose penser le contraire. Voici les dix principales idées fausses concernant les Magnificent Seven.

Ten misconceptions around the Magnificent Seven

It is striking how few investors dare to bet their cards on the Magnificent Seven before 2024. All sorts of things are being tipped, but the Magnificent Seven have to suffer.

The hype is over and they could fall apart at any moment. It is either no good or it is no good. For an investor who dares to think contrair, it is an interesting premise.  Here are the top 10 misconceptions surrounding the Magnificent Seven.

Le grand rééquilibrage des portefeuilles

Nous approchons de la fin de l’année, le moment est donc à nouveau venu d’annoncer quelques prévisions, souvent inutiles et peu audacieuses, pour l’année prochaine. La majorité des investisseurs (professionnels) estiment, pour 2024 encore, que le rendement des actions se situera entre 5 et 10 %, soit une fourchette idéalement proche de la moyenne historique. Hélas, cette moyenne n’existe pas, il y a donc de fortes chances que la plupart des pronostiqueurs se trompent.

Les temps changent

À chaque fois, nous sommes attendris par cette nouvelle année qui vient frapper à la porte, enthousiastes et optimistes sur ce qui nous attend dans les mois à venir. Pour la voir in fine se traîner une douzaine de mois plus tard, fourbue et exténuée à l’approche de la ligne d’arrivée, non sans avoir engrangé un succès sporadique ou exaucé un vœu ici ou là.  

Graphique de la semaine : la Chine sera-t-elle la surprise de l’année 2024 ?

Alors que le monde entier se réjouit prématurément des baisses de taux d’intérêt auxquelles devraient procéder les banques centrales, les marchés boursiers chinois ont connu une année à oublier au plus vite. Mais en 2024, la Chine pourrait bien devenir la surprise de l’année.

Les apparences sont trompeuses, même en matière d’investissement !

Les investisseurs commettent de graves erreurs lorsqu’ils tentent de déterminer la valeur d’actifs qui ne sont pas négociés. L’on parle alors de « négligence dans la sélection » : ils examinent un sous-échantillon et tentent de réaliser des estimations pour la population entière. Que constatons-nous ? Même dans les situations où la fixation du prix est difficile, les marchés réagissent avec efficience.

Pas de douche froide, mais un bain chaud

Le virage pris par la Réserve fédérale la semaine dernière est remarquable à plusieurs égards. Il y a quelques mois seulement, il fallait remuer ciel et terre pour convaincre le marché que les taux d’intérêt resteraient « élevés pendant longtemps ». La Fed augmenterait les taux si les chiffres de la croissance économique se révélaient satisfaisants, mais ne les diminuerait pas si l’inflation baissait encore.

Investir dans les énergies renouvelables : état des lieux

Lorsque l’on parle d’énergies renouvelables, on pense à l’énergie éolienne et solaire ainsi qu’aux véhicules électriques. Nous laisserons pour le moment le stockage de l’énergie de côté. Ces éléments font partie intégrante de l’offre des fonds labellisés Renewables, Clean Energy ou Climate solutions.  

Graphique de la semaine : Au final, les bénéfices baisseront-ils ?

L’un des grands dangers pour les investisseurs est de s’accrocher trop longtemps à leurs convictions malgré des signaux allant exactement dans le sens opposé. Et même si je pense que les investisseurs ont un peu trop anticipé la perspective d’un atterrissage en douceur, il est indéniable que certaines valeurs boursières emblématiques ne semblent pas s’effondrer. Les bénéfices des entreprises en sont un bon exemple.