BZB : 'Mifid II pénalise les jeunes et les petits capitaux'

En 2018, la directive Mifid II va largement dominer l’agenda des conseillers financiers. C’est ce qu’explique Albert Verlinden, président de la BZB, la fédération professionnelle qui défend les intérêts des conseillers financiers, à Investment Officer. ‘La nouvelle réglementation a bien plus de répercussions que la plupart des gens ne se l’imaginent aujourd’hui.’

Conseiller sous Mifid II : un challenge

Mifid II contraint les conseillers des banques à accompagner encore mieux les clients lors de leurs choix d’investissement. Par ailleurs, le profil de risque requiert de la part de la majorité des investisseurs particuliers une très nette surpondération des obligations. (La tâche n’est) Pas facile à une époque où les taux montent et où les marchés d’actions ont le vent en poupe. Dirk Thiels, stratège senior chez KBC, révèle à Investment Officer comment la banque (s’y prend) gère la situation. 

La directive Mifid met à nu les coûts cachés des sociétés de gestion d’actifs

Les coûts totaux des fonds populaires de Janus Henderson, BlackRock et Vanguard sont jusqu’à quatre fois supérieurs à ce qu’on pensait jusqu’à ce jour. C’est ce que dévoile une enquête du quotidien britannique Financial Times.

Le patron de la Bourse l’affirme : la taxe boursière belge est la plus élevée d’Europe

Nulle part ailleurs dans le monde, les frais de transactions boursières ne sont aussi élevés qu’en Belgique. La taxe sur les transactions financières est récemment passée de 0,27 % à 0,35 %. C’est plus du double d’il y a 6 ans.

« Cette augmentation a un impact négatif sur l’envie d’acquérir d’actions », affirme le président d’Euronext, Vincent Van Dessel dans une interview avec De Tijd. D’après le patron de la Bourse, les taxes plus anciennes avaient déjà d’importantes conséquences pour le marché des actions. 

Esma : ‘L’objectif de Mifid II ? Intensifier la concurrence'

La directive européenne Mifid II est ‹une vaste réforme de règles dont l’objectif principal est d’intensifier la concurrence au sein de la City. Et cette réforme va en effet créer une plus forte concurrence. Nous en faisons déjà le constat dans le secteur de la gestion d’actifs, par exemple, par une meilleure transparence en matière de coûts et par la dissociation obligatoire entre les frais de recherches financières et les frais d’exécution.›

KBC : sans gouvernance, pas de crypto-monnaies

Sans gouvernance, les bitcoins et autres monnaies cryptographiques ne s’imposeront pas sur le marché régulier. C’est l’avis de Koen Vingerhoets, Blockchain Adviser chez KBC.

 « Les crypto-currencies sont une réalité, mais à défaut de règles du jeu centrales ou d’une partie qui endossera la responsabilité en cas d’échec, ces monnaies virtuelles ne changeront pas la face du monde. »