Allianz GI prévoit une répartition accrue en faveur des green bonds
Le nombre d’émissions d’obligations vertes dépassera cette année le volume de 2017, une année record. C’est ce que prévoit Julien Bras, gestionnaire de portefeuille et spécialiste des obligations d’Allianz Global Investors. « Le défi reste la diversification. Les entreprises de tous les secteurs ont la possibilité de faire un geste pour la planète via leurs investissements. Nous pensons que nombre d’entre elles franchiront le pas cette année. »
« Les institutionnels poussés à plus d’engagement »
La pression reste constante pour que les investisseurs institutionnels s’engagent pour influencer les sociétés à adopter de meilleures pratiques. Euronext a récemment organisé une table ronde afin de montrer l’importance prise par la gouvernance d’entreprise et la responsabilité actionnariale, notamment sous la pression des diverses règlementations mises en place au niveau européen.
MainFirst, un acteur de niche allemand qui débarque en Belgique
Avec une gamme de fonds très performants, le gestionnaire allemand déploie désormais sa gamme sur les marchés internationaux.
Febelfin élabore une norme de qualité stricte pour les produits financiers durables
Febelfin, l’organisation faîtière des institutions financières, élabore, avec ses membres, une liste de critères ESG minimum, comme l’a confirmé à Investment Officer la porte-parole Isabelle Marchand. Cette norme devrait aller plus loin que de nombreux labels de durabilité actuellement en circulation.
Le CEO d’Allianz GI : tous nos fonds bientôt certifiés durables
Allianz Global Investors s’attèle actuellement à garantir le caractère ESG de l’ensemble de sa gamme de fonds, confie Andreas Utermann, président du gestionnaire d’actifs, à Investment Officer.
« Il y a neuf mois, nous avons initié l’analyse progressive des risques ESG de l’ensemble de notre portefeuille retail. Nous avons pu identifier les principaux risques sur une série de portefeuilles et les gestionnaires expliquent à nos clients pourquoi ils concernent encore certains titres. »
FECIF : « Personne n’est prêt pour Mifid »
Vincent Derudder (FECIF) souligne les manquements des nouvelles règlementations européennes, et l’absence de préparation des régulateurs et des compagnies d’assurance. Avant de pointer que les consommateurs sont les derniers à avoir demandé une telle frénésie réglementaire.
L’Efama contre l’obligation d’intégrer la durabilité dans les investissements
L’association européenne de la gestion d’actifs EFAMA et l’organisation faîtière des fonds de pension PensionsEurope ont réagi de manière critique à l’obligation de la Commission européenne de prendre en considération la durabilité dans les décisions d’investissement.
Les faibles rendements encouragent les banques à digitaliser et réorganiser
Les banques belges se hâtent de digitaliser leurs services. En partie pour anticiper l’évolution des préférences des clients, mais aussi pour réduire les coûts. KBC Belgique investit ainsi pas moins de 1,5 milliard d’euros dans une digitalisation massive de son service à la clientèle.
Les Belges peu enclins à partager des données financières avec des tiers
Pas moins de 8 personnes sur 10 en Belgique ne sont pas disposées à partager des données financières avec des tiers, d’après une enquête en ligne mené par Profacts à la demande de KBC. Cette enquête s’inscrit dans le cadre de la directive européenne révisée concernant les services de paiement (PSD2).
Mercer : « C'est le gestionnaire de fonds qui doit payer le client, et non l'inverse »
Le consultant Mercer a soulevé une idée révolutionnaire, qui ne plaira vraisemblablement pas au secteur de la gestion de patrimoine : c’est aux gestionnaires de fonds de payer les clients pour pouvoir gérer leurs portefeuilles, et non l’inverse.
En outre, selon la perspective de Mercer, les gestionnaires de patrimoine doivent garantir à leurs clients une certaine performance. S’ils la réalisent, ils recevront alors une rémunération conforme à leur prestation.