"Les junk bonds ne rapportent plus grand chose"
Dans la recherche de rendement, un sentiment de «tais-toi et prends mon argent» commence à émerger dans le monde des obligations d’entreprise à haut rendement. Les investisseurs seraient bien avisés d’être plus prudents en allouant des fonds aux marchés à haut rendement. Il est dangereux de rester dans le segment le plus risqué en pensant que tout ira bien pendant encore six mois.
Stefan Duchateau : L’inflation s’enflamme, les bourses restent de marbre
Le développement alarmant des prix de gros aux États-Unis et dans la zone euro n’annonçait rien de bon, mais les derniers chiffres sur l’inflation de base publiés récemment outre-Atlantique ont affiché une trajectoire raisonnable. Avec une augmentation de 0,1 % à peine en glissement mensuel, ils sont même inférieurs aux prévisions et viennent ainsi briser la tendance inquiétante qui a vu l’inflation augmenter en moyenne de 0,7 % chaque mois au cours du dernier semestre.
Guy Wagner : « Un risque de deuxième vague sur l’inflation »
Wagner (Banque de Luxembourg Investments) estime que les économies occidentales vont ressortir affaiblies par la crise sanitaire, avec une inflation plus forte et un endettement privé pharaonique. Le positionnement de son fonds est défensif, en dépit d’une exposition sur les actions proche de 70% des actifs sous gestion.
Un bon moment pour collecter les "primes factoriels".
Ces dernières années, les portefeuilles factoriels sont restés loin derrière le marché boursier. Maintenant que tous les facteurs sont relativement bon marché, les perspectives à long terme semblent très bonnes. C’est ce qu’affirme Guido Baltussen, responsable de l’investissement factoriel chez Robeco, dans une conversation avec la plateforme sœur Fondsnieuws.
Carmignac : « Les valeurs de croissance vont de nouveau surperformer »
Keith Ney (Carmignac) souligne le contexte qui reste favorable aux performances boursières, tandis que la Chine reste un segment à privilégier au niveau global, tant pour les actions que pour les obligations.
« L'article 8 du règlement SFDR constitue la limite inférieure pour pouvoir parler de ‘produit durable’ »
L’exigence des critères de durabilité s’accroit à un rythme rapide. L’Article 8 de la nouvelle législation SFDR deviendra la limite inférieure pour parler de produit durable, et l’Article 9, encore plus strict, sera la norme pour les produits et fonds d’investissement véritablement ‘verts’. De même, il ne faut pas sous-estimer l’impact du Principal Adverse Impacts Reporting.
Les deux principales préoccupations des investisseurs multi-actifs
Chaque jour, James Beaumont, Head of Multi Asset Portfolio Management chez Natixis IM, et son équipe se demandent jusqu’où les marchés actions peuvent encore aller. Selon lui, le problème qui empêche actuellement les investisseurs multi-actifs de dormir est cependant tout autre. Que doivent-ils faire avec les obligations d’État ?
« La gestion active sur les marchés émergents fait la différence »
La performance relative des marchés émergents par rapport aux marchés développés est cyclique. Actuellement, nous nous trouvons dans un cycle baissier. Aujourd’hui, presque tout le monde est négatif, mais surtout en Chine, il existe des entreprises affichant d’énormes flux de trésorerie qui sont très innovantes et offrent des opportunités pour un gestionnaire actif.
« Pour investir en technologiques, il faut être cynique »
Selon l’investisseur en technologiques Richard Clode, de Janus Henderson, les entreprises émergentes du secteur de la technologie sont souvent largement surestimées. « Être cynique est un art », déclare-t-il. Mais il est frappant de constater qu’il voit également des opportunités dans les entreprises des marchés émergents qui doivent encore faire le pas d’une introduction en bourse.
Des taux d'intérêt bas ? Chris Iggo d'AXA ne voit pas le problème
Le marché obligataire est dans le marasme. La valeur de la dette mondiale à rendement négatif est passée à plus de 16 000 milliards de dollars, soit le niveau le plus élevé depuis six mois. Pourtant, tous les investisseurs obligataires ne sont pas préoccupés par les rendements négatifs.