Gave : " une lueur d'espoir autour des nuages sombres sur l'Ukraine"

Au premier trimestre, les investisseurs ont vendu en masse leurs actions chinoises. Les investisseurs étrangers qui avaient brûlé leur argent en Russie craignaient qu’un scénario similaire ne se déroule en Chine.

C’est ce qu’a déclaré Louis-Vincent Gave, cofondateur et directeur de la société de recherche GaveKal, en réponse aux questions d’Investment Officer.

Johan Van Overtveldt : « Les banques centrales sont aussi responsables de l’inflation »

L’explosion de l’inflation constatée cette dernière année n’est pas un problème récent. Nous avons vécu une forte inflation des actifs ces quinze dernières années, et les prix à la consommation et à la production suivent désormais le mouvement. Attribuer exclusivement ce phénomène au COVID et à l’Ukraine relèverait de la malhonnêteté intellectuelle ; les banques centrales ne sont pas irréprochables non plus.

Guy Janssens: ’Le rendement en premier, la durabilité ensuite’

En cumul annuel, les secteurs non durables tels que le pétrole et le gaz, le charbon, l’armement, etc., affichent des résultats supérieurs à ceux des secteurs durables. Pour BNP Paribas Fortis, le plus grand acteur durable dans notre pays, cela n’est toutefois pas une raison pour changer notre fusil d’épaule. Mais attention : le rendement reste la priorité.

'La probabilité d'une baisse prolongée du marché augmente'

Le calme qui règne cette semaine sur les marchés des actions et des obligations contraste fortement avec les turbulences du mois dernier. Les investisseurs semblent avoir mis la guerre en Ukraine en veilleuse pour un moment. Mais, préviennent les spécialistes, «le sentiment est peut-être trop positif».

En raison des conséquences économiques de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, les actions et les obligations ont connu un premier trimestre volatil. Néanmoins, les pertes subies ont été rapidement récupérées.

’La prime de risque sur les actions est devenue moins attrayante’

Le contexte de crise géopolitique a entraîné une hausse des prix des matières premières et perturbé l’équilibre entre offre et demande, exacerbant les risques de stagflation. Les banques centrales s’inquiètent et la croissance passe désormais au second plan. Ceci rend la répartition d’actifs très difficile, d’autant plus que la prime de risque sur les actions a perdu une partie de son panache.

"L'espace est l'une des plus grandes opportunités d'aujourd'hui"

L’espace n’est pas un thème d’investissement courant, mais c’est peut-être l’une des plus grandes opportunités de notre époque.

C’est ce qu’affirme Rolando Grandi (photo), Gérant du fonds Echiquier Space, La Financière de l’Echiquier. Les fonds thématiques sont de plus en plus populaires, et les voyages dans l’espace sont la «prochaine grande affaire», dit-il.

« Fonds mixtes ‘core-satellite’ et flexibles : une alternative au portefeuille 60/40 »

Le portefeuille classique 60/40, composé de 60 % d’actions et 40 % d’obligations, éprouve des difficultés en raison de la corrélation positive entre les actions et les obligations. Ce problème est souvent résolu en augmentant le profil de risque du client.