KBC : les obligations méritent toujours une place dans le portefeuille

Malgré les maigres perspectives de rendement, les obligations méritent toujours une place dans le portefeuille. De fortes hausses de prix, notamment en juillet et novembre 2021, montrent que les obligations continuent de jouer le rôle de stabilisateur dans un portefeuille. Les obligations d’entreprises sont privilégiées. En période de hausse des taux d’intérêt, ils affichent de meilleurs résultats que les obligations d’État.

Cette fois, c'est vraiment vrai : "la renaissance de la valeur est en marche"

Il faut avoir le courage de dire qu’il est temps de passer des valeurs de croissance aux valeurs de rendement. Mais John Bailer, gestionnaire des revenus des actions américaines chez Newton Investment Management, en est certain. La raison : les changements structurels de la macroéconomie. L’inflation galopante, par exemple, donne lieu à une véritable «renaissance de la valeur».

Nagelmackers : l’immobilier européen reste une excellente diversification

Pour Pascale Nachtergaele, gérante du fonds Nagelmackers European Real Estate, l’immobilier reste intéressant compte tenu de la faiblesse des taux d’intérêt. Sa préférence va toujours à l’immobilier logistique, mais elle voit aussi du potentiel dans d’autres segments.

ING Belgique : achetez des linkers, des financials, l'énergie et des matières premières

Le PIB belge devrait croître de 2,9 % en 2022, tandis que les États-Unis enregistreront une croissance économique de 4,4 % et l’économie de la zone euro de 3,8 %. Dans ce contexte, Steven Vandepitte, stratégiste chez ING, recommande d’acheter des obligations indexées sur l’inflation pour se protéger contre une hausse inattendue de l’inflation.

Les cryptos, une liquidité alternative très peu souhaitable

Les crypto-monnaies inquiètent de plus en plus la Banque centrale européenne. Ce segment de marché exotique opère en dehors du domaine des banques centrales et, selon les spécialistes, peut compromettre la stabilité monétaire et financière. Cette liquidité alternative est un développement hautement indésirable».

C’est l’avis de Sylvester Eijffinger, professeur émérite d’économie financière à l’université de Tilburg et professeur invité au département d’économie de l’université de Harvard.

Comgest : « Valeur et croissance ne sont pas incompatibles »

Pierre Lamelin, gestionnaire du fonds Comgest Growth Europe, a fait de la recherche de valeur dans les entreprises de croissance la pierre angulaire de sa stratégie. Ces entreprises, avec leur combinaison unique de caractéristiques de valeur et de croissance, sont invariablement qualifiées de qualité. Le gestionnaire est convaincu que ces sociétés, compte tenu de la croissance plus élevée et prévisible de leurs bénéfices, surpasseront le marché à long terme. 

Les craintes d’inflation sont exagérées

Lorsque les entreprises de qualité sont correctes, vous devez acheter".

Stephan Fritz, directeur de portefeuille Multi Asset chez Flossbach von Storch, estime que la qualité et la diversification sont deux piliers pour gérer les risques réels d’investissement. Les entreprises de qualité qui tombent offrent des opportunités d’achat.

Dans une interview accordée à Investment Officer, il explique ce qu’il entend par là.

La comparaison avec l'effondrement de Lehman ne tient pas la route".

Tant sur le plan stratégique que tactique, Quintet Private Bank est devenue plus positive à l’égard de l’Asie. À court terme, la banque estime que les obligations asiatiques à haut rendement offrent actuellement un meilleur rendement ajusté au risque que les actions en Chine ou en Asie.

« L'inflation ne ralentira que lentement en 2022 »

La poussée inflationniste actuelle est similaire à celle qui a suivi la Seconde Guerre mondiale. Il avait alors fallu deux ans pour que l’inflation ralentisse. Les taux d’intérêt à long terme devraient commencer à augmenter.

C’est ce qui ressort de la conférence Perspectives 2022 organisée en ligne par Candriam. Anton Brender et Florence Pisani, tous deux économistes, ont animé le webinaire.

"Les actifs réels restent très intéressants"

Les actifs réels sont toujours pertinents. Les actifs réels tels que les actions et les biens immobiliers sont chers mais restent un moyen de maintenir le pouvoir d’achat. Et l’inflation restera élevée.

Voici les perspectives de BNP Paribas avec Philippe Gijsels, stratège en chef, et Koen De Leus, économiste en chef.