Le carry trade : une stratégie de change populaire, mais risquée

Le carry trade, une stratégie de change bien connue dans le domaine du trading de devises, a gagné en popularité ces dernières années parmi les investisseurs et les traders. Dans un carry trade, un investisseur emprunte de l’argent dans une devise à faible taux d’intérêt, comme le yen japonais, pour l’investir ensuite dans des actifs libellés dans une devise à taux d’intérêt plus élevé, l’objectif étant de profiter du différentiel de taux d’intérêt entre les deux devises.

Fund Radar : les fonds durables et les actions britanniques délaissés par les investisseurs

Bien que les marchés boursiers mondiaux aient connu un beau premier semestre 2024 et que diverses classes d’actifs aient suscité un vif intérêt parmi les investisseurs européens, certains segments ont cependant moins séduit. Quelles classes d’actifs, quels styles d’investissement et quelles régions ont été boudés par les investisseurs ?

Plus de la moitié des grandes entreprises belges incapables de payer la facture réelle de CO2

Que se passerait-il si on appliquait le principe du pollueur - payeur aux émissions de CO2 de nos entreprises ? Le cabinet français Axylia a analysé 34 grandes entreprises belges cotées– et il semblerait que plus de la moitié de ces entreprises vivent au-dessus de leurs moyens.

Le point de vue de Jan Longeval : les marchés sous-estiment le risque d’une invasion chinoise à Taïwan

Chaque mois, Investment Officer sonde Jan Longeval, expert en investissement, sur sa vision de l’actualité économique et financière. Pendant les mois d’été, il se penche sur l’aspect « géo » dans le terme géopolitique. Pour cette deuxième partie, il nous emmène en Orient : « On peut difficilement accuser la Chine d’impérialisme militaire à grande échelle. »

Faut-il prendre au sérieux la « Grande Rotation » vers les petites actions ?

Alors que les investisseurs se détournent des Sept Magnifiques après les chiffres décevants de Tesla et Alphabet, les cours des petites entreprises cotées s’envolent. S’agit-il de la fameuse « Grande Rotation » ou d’un simple sursaut spéculatif ?

Le CFA Institute constate un intérêt croissant pour l’ESG

LE CFA Institute constate un intérêt grandissant pour sa formation ESG. Richard Fernand, responsable des certificats de l’institut de formation pour les professionnels de la finance, confie à Investment Officer que ce sont surtout les non-titulaires d’une charte CFA qui suivent les formations en vue d’obtenir un certificat ESG et risques climatiques, évaluation et investissement.

À l’approche des baisses de taux aux États-Unis, les steepeners ont le vent en poupe

Les investisseurs institutionnels européens qui veulent bénéficier des baisses de taux d’intérêt attendues de la Réserve fédérale se tournent de plus en plus vers ce que l’on appelle les « curve steepeners ». Les stratèges de BNP Paribas et d’Amundi considèrent déjà cette stratégie comme une évidence.

Fund Radar : le haut rendement toujours très prisé

Les titres à haut rendement sont toujours très prisés des investisseurs qui souhaitent avant tout un rendement absolu élevé. Après le rebond des obligations à taux fixe au dernier trimestre 2023, les obligations plus défensives, telles que celles émises par les pouvoirs publics ou assorties d’une échéance longue, sont restées dans l’ombre des obligations émises par les entreprises, et notamment le haut rendement.

« L’UE en retard sur le développement des entreprises superstars, du fait des investisseurs institutionnels »

L’Union européenne est face à un défi de taille si elle veut continuer à suivre les États-Unis sur le plan économique. D’après les économistes du Fonds monétaire international (FMI), les investisseurs européens n’investissent pas suffisamment dans le capital-risque et ce secteur est sous-développé dans cette partie du monde.

Fund Radar : quand les effets de change déterminent la performance de la dette émergente

Nombre d’investisseurs dans la dette émergente estiment que la survalorisation du dollar américain atteint des niveaux extrêmes, alors que la croissance des marchés émergents est plus forte que celle de la plupart des marchés développés. En outre, la plupart des marchés émergents sont parvenus à faire refluer rapidement l’inflation. Une dynamique positive s’est aussi amorcée en termes de notes de crédit et de fondamentaux larges. Et pourtant, les rendements du premier semestre 2024 sont loin d’avoir été exceptionnels.