Quelles entreprises alimentaires prospèrent pendant la crise, et lesquelles non ?

Bien que la distribution et l’horeca souffrent fortement des conséquences de l’épidémie de coronavirus, il y a beaucoup d’entreprises qui se portent bien dans la situation actuelle. Comme les entreprises frigorifiques et les fabricants de suppléments alimentaires, mais aussi les entreprises actives dans la sécurité alimentaire. C’est ce qu’explique Gillian Diessen, product specialist chez Pictet Nutrition Fund, lors d’un entretien avec notre plateforme sœur Fondsnieuws. 

Fonds d’actions : les bons et les mauvais élèves de la crise du coronavirus

Les fonds d’actions mondiales qui affichent la plus mauvaise performance depuis l’amorce du déclin en février accusent une perte de 40 %, tandis que les mieux placés terminent eux aussi dans le rouge, mais n’abandonnent que 25 % environ. Les gérants de fonds ne procèdent pas à des ajustements draconiens en ces temps de crise, mais soulignent que des opportunités se profilent pour les investisseurs patients et axés sur le long terme. 

Les gestionnaires de fonds redoutent de nouvelles réductions de dividendes

Les gestionnaires de fonds de dividendes s’attendent à ce que, dans le sillage des banques, davantage d’entreprises versent moins ou pas de dividendes. « Mais il y a encore beaucoup d’entreprises parfaitement capables de maintenir leurs paiements de dividendes », déclare Laurent van Tuyckom (foto) du fonds DPAM Equities Europe Dividend.

L'investissement passif est-il sur le point d’opérer un retour ?

L’investissement passif est devenu populaire au cours des 25 dernières années. Aujourd’hui, les investisseurs passifs comptent parmi les plus grands actionnaires de presque toutes les sociétés de l’indice. Il y a dix ans, j’avais déclaré lors du Fondsevent que si tout le monde investissait passivement, cela signifierait la fin du capitalisme.

'ETF's: "Weapons of mass destruction"? No way!' 

Les ETF sont des ‘armes de destruction massive’, déclarent les gestionnaires d’actifs indépendants. La raison de cet avis : la tarification extrêmement difficile des obligations individuelles, dont ils tiennent les fournisseurs d’ETF pour responsables. Réponse de Philippe Roset, responsable des SPDR ETF : les critiques se basent sur les mauvais paramètres. 

Robeco en tête du top 5 des obligations d’entreprises en euros

Dans les phases de turbulences, marquées par une forte volatilité, les investisseurs cherchent des actifs refuges au sein de la sphère obligataire. Les obligations d’entreprises de bonne qualité sont notamment prisées. Pour le top 5 de cette semaine, Jeroen Siecker, analyste chez Morningstar, liste les meilleurs fonds d’obligations d’entreprises en euros sur la base de leur performance au cours des trois dernières années.

Pimco en tête du top 5 des grandes capitalisations européennes de type valeur

Les fonds d’actions européens axés sur la valeur ont affiché un rendement total moyen de 20,75 % en 2019. En termes absolus, ce chiffre est excellent. Et pourtant, les investisseurs valeur sont loin de sabrer le champagne. Car dans un marché où les titres les plus chers deviennent de plus en plus onéreux et ceux aux valorisations faibles toujours meilleur marché, les actions de type valeur restent nettement dans l’ombre de celles de type croissance. Cela avait déjà été le cas en 2018 et en 2017.

Plus de 1000 milliards d’euros « immobilisés » dans de nouveaux fonds

Près de 1200 milliards d’euros de capitaux internationaux sont immobilisés dans de nouveaux fonds qui ont besoin de 100 millions d’euros pour atteindre le seuil de rentabilité.

C’est ce qu’il ressort d’une enquête menée par l’agence de données Broadridge pendant une période de cinq ans, sur laquelle le Financial Times publiait un article lundi matin. Selon les données, plus des deux-tiers des nouveaux fonds ne parviennent pas à réunir 100 millions d’euros auprès des investisseurs.