Malgré l’envolée de l’or, les banques n’augmentent pas leur exposition

Depuis l’attaque du Hamas contre Israël, le prix de l’or a augmenté de plus de 10 %. Alors qu’à l’aune des contrats à terme, l’once troy d’or s’échangeait encore à 1832 dollars au début du mois d’octobre, elle a brièvement touché les 2000 dollars, et s’échange aujourd’hui à1990 dollars.

Malgré l’intérêt du marché, ING, ABN Amro, Van Lanschot Kempen et Robeco n’augmentent pas leurs positions sur l’or pour le moment. 

Une nouvelle génération d'ETF actifs conquiert le marché

State Street constate cette année une croissance considérable des ETF actifs. La dernière génération de produits d’investissement, également connue sous le nom d’ETF 3.0, séduit de plus en plus les investisseurs tant institutionnels que particuliers. Les ETF proviennent principalement des États-Unis, mais les trackers actifs sont également en plein essor en Europe.

« Le risque de récession aux États-Unis est réel »

Pour Guy Wagner, Chief Investment Officer chez Banque de Luxembourg Investments, le scénario le plus probable est celui d’une récession économique et d’un reflux de l’inflation. C’est pourquoi il privilégie une exposition aux obligations à échéance longue ainsi qu’aux aristocrates du dividende.

« Les marchés sont très prudents avec la prise en compte de futures hausses des taux d'intérêt »

« Rétrospectivement, nous aurions pu être un peu plus assertifs concernant les actions américaines », estime Luc Aben. L’économiste en chef de Van Lanschot Kempen opte actuellement pour une légère sous-pondération des actions, avec un accent régional sur le Japon.

Les senior loans ETF enregistrent une augmentation significative des entrées de capitaux

​​​​​​​Les senior loans, ou prêts de premier rang, sont actuellement les obligations qui offrent le meilleur rendement, et les trackers qui suivent ce produit enregistrent une augmentation des entrées de capitaux, déclare Pieter Laan, Head of External Manager Selection chez IBS Capital Allies.

Les SICAV luxembourgeoises peuvent se prévaloir de la convention préventive de double imposition (CPDI) avec la Belgique

Ce qui est apparu pendant des décennies comme un désavantage pour l’industrie luxembourgeoise des fonds d’investissement devient progressivement un avantage : les sociétés d’investissement luxembourgeoises peuvent se prévaloir de la convention préventive de double imposition, e.a. avec la Belgique, ce qui leur permet entre autres de demander le remboursement du précompte mobilier belge sur les dividendes belges, ainsi que de la taxe belge sur les OPC (organismes de placement collectifs).