« L’inflation va rester un problème »

Pauwels (BlackRock) estime que les banques centrales vont rester focalisées sur la hausse des prix, et que les investisseurs vont devoir adapter leur stratégie d’investissement et privilégier notamment le Japon, la dette émergente, les obligations souveraines américaines à court terme et quelques grandes tendances structurelles.

"Préférer les obligations à court terme"

Luca Pesarini, fondateur et gestionnaire de portefeuille principal d’Ethenea Independent Investors, ne mâche pas ses mots. La gestion du fonds Ethna-AKTIV, qu’il a contribué à fonder en 2002, n’est donc pas dénuée de sens. Par exemple, il n’a pas de bons mots à dire sur la politique de la Banque centrale européenne et s’attend à un retour de l’inflation. Il prône donc le papier à court terme pour les obligations.

« Rester investi, tel est le message »

« Les actions ne sont plus ridiculement bon marché, mais il y a encore des opportunités. Nous misons principalement sur les tendances à long terme et évitons les secteurs les plus risqués, tels que les banques régionales américaines et les Office REIT », déclare Laurence De Munter, stratégiste en investissement chez Securities De Munter. 

L'épée à double tranchant de l'IA : la manipulation des marchés et la fraude

Les merveilles de l’intelligence artificielle sont célébrées dans le monde de la finance, mais ses inconvénients potentiels font l’objet d’une attention croissante. Le risque de comportement frauduleux et de manipulation sur les marchés financiers est élevé, et les experts en cybersécurité avertissent que les pirates informatiques peuvent accroître leurs compétences grâce à l’IA

AG Insurance : des opportunités pour les investisseurs à long terme

Nous avons eu une bonne année boursière jusqu’à présent et nous voyons des signaux qui nous rendent positifs pour l’avenir. D’une part, nous sommes prudents en ce qui concerne les actions à court terme, mais nous considérons les baisses comme des opportunités d’achat. D’autre part, nous sommes très positifs en ce qui concerne les obligations d’entreprises de qualité, déclare Wim Vermeir, chief investment officer d’AG Insurance.

Les risques climatiques ne sont pas suffisamment pris en compte par les investisseurs immobiliers

Les catastrophes naturelles peuvent frapper durement le marché de l’immobilier, mais les investisseurs n’en sont pas suffisamment conscients. Une correction des actions immobilières se profile à l’horizon.

'Nous ne voyons aucune raison d’être enthousiastes à l’égard des actions'

« C’est pourquoi nous maintenons une position neutre sur les actions. En ce qui concerne les obligations, nous restons fidèles à notre devise pour 2023 : les obligations sont de retour », déclare Vincent Juvyns, stratégiste chez JP Morgan Asset Management.